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G20: Jacob Zuma au sommet de l'Afrique
Jacob Zuma, président de l’Afrique du Sud, est le seul dirigeant africain à participer au sommet du G20 qui se tient ces 3 et 4 novembre. La Nation arc-en-ciel est le seul pays africain coopté pour participer à cette rencontre qui regroupe les dix-neuf Etats les plus riches au monde plus l'Union européenne, rapporte Afriscoop.com.
A quelques jours du démarrage du sommet à Cannes en France, la présidence de la République sud-africaine a sorti un communiqué pour informer sur les axes de son intervention au cours de cette 3e édition du G20. Et, elle compte mettre sur la table des discussions autour des maux qui retardent le développement du continent noir.
Dans ledit communiqué, Pretoria décline ses ambitions pour l’Afrique. Le président Zuma souhaite singulièrement que le développement, la création d’emplois et d’infrastructures, soient les principaux thèmes abordés au cours de ce sommet.
Figure de proue de l’économie africaine, l’Afrique du Sud «continuera à demander, à Cannes, des réformes dans la gouvernance mondiale, afin de refléter les intérêts du continent africain et du monde en développement», précise le communiqué.
Jacob Zuma est accompagné à ce grand rendez-vous par son ministre des Finances, Pravin Gordhan.
En mars 2011, le portail d’informations Abidjan.net publiait un article du journal ivoirien le Temps dans lequel il était question de l’opération de charme lancée par le président français Nicolas Sarkozy, par ailleurs président en exercice à l’époque du G20 (il vient de passer la main au Mexique pour un mandat d’un an) pour s’offrir l’alliance du président sud-africain dans la guerre déclarée avec Laurent Gbagbo.
Invité spécial du président Sarkozy, les 3 et 4 mars 2011 à l’Elysée, où Zuma a été convié à participer aux rencontres du G8 et G20, l'article en dit long sur les stratagèmes de la France pour s’attribuer les bonnes grâces du président sud-africain.
A en croire l’éditorialiste du Temps, l’Afrique du Sud, première puissance économique du continent africain et nouveau membre des influents Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) —le groupe informel des grands pays émergent —, fait sans conteste l'objet d'une cour assidue du président français depuis trois ans.
Lu sur Afriscoop.com, Abidjan.net
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