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Les putschistes libèrent seulement «à moitié» le président du Burkina Faso
Le général Diendéré et ses hommes de la garde présidentielle ont pris le pouvoir par la force jeudi 17 septembre.
Le général Diendéré et ses hommes ont effectué un (minuscule) pas dans la bonne direction vendredi 18 septembre. Le Président du régime de transition du Burkina Faso, Michel Kafando, qui était séquestré par les militaires qui ont pris le pouvoir suite à un coup d'Etat, a été libéré jeudi soir, ont annoncé les putschistes. Une libération qui n'en est en réalité pas vraiment une, puisque Michel Kafando demeure en résidence surveillée, comme l'a affirmé Cherif Sy, le président du Conseil national de transition - l'organe politique qui devait diriger le pays jusqu'aux élections du 11 octobre.
Sur @RFI, Cherif Sy (Pres. Parl) affirme que le président #Kafando n'est pas libre. «Il a été déplacé» et assigné à résidence. #Burkina
— Marc Etcheverry (@Etcheverrymarc) 18 Septembre 2015
«En signe d’apaisement et d’intérêt général, le conseil national pour la démocratie a décidé la libération des ministres et la libération de Michel Kafando», indique le communiqué publié par les putschistes. Le sort du Premier ministre Isaac Zida, lui aussi enlevé, n’a cependant pas été précisé. Jeudi 17 septembre, dans un entretien à la chaîne France24, le général Diendéré, fraîchement proclamé président du Conseil national de la Démocratie, avait promis que Michel Kafando mais aussi le Premier ministre Isaac Zida allaient être libérés.
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