mis à jour le

Quand Israël déconseille à ses concitoyens de se rendre au Maroc
L'Etat hébreu a placé le royaume sur sa liste des Etats à «éviter».
Le tourisme est un secteur clé de l'économie marocaine et contribue, selon les autorités, à 12% du PIB national. Près de 10,3 millions de touristes ont ainsi visité le Maroc en 2014, soit une hausse de 2,3% par rapport à 2013. Mais si de nombreux citoyens de pays développés se rendent dans le royaume chaque année pour profiter du littoral ou visiter les merveilles de Fès ou Rabat, Israël a jugé récemment que le pays n'était pas assez sûr pour les voyageurs de l'Etat hébreu, comme le rapporte l'édition marocaine du Huffington Post.
«C'est le bureau de lutte contre le terrorisme du Conseil national de sécurité (CNS) israélien qui le dit. Dans un communiqué publié le 25 août, à la veille des vacances (du 13 septembre au 5 octobre), le CNS répertorie le Maroc parmi les pays que les citoyens israéliens sont exhortés d'éviter», écrit le Huffington Post.
Le ministère des Affaires étrangères de la France, dont de nombreux ressortissants visitent le Maroc, affirme pourtant sur son site que, «le contexte sécuritaire actuel permet les déplacements touristiques ou professionnels au Maroc». Seule la partie sud de la région indépendantiste du Sahara occidental est formellement déconseillée.
Mais le Maroc n'est pas l'unique destination sur la liste «noire» d'Israël. La plupart des pays arabes sont également à éviter selon le communiqué. Parmi les destinations proscrites figurent la Libye, l'Algérie, la Mauritanie, la Tunisie, le Bahreïn, l'Egypte, la Jordanie, le Koweït, le Qatar, Oman et les Emirats arabes unis. Le CNS rappelle aussi aux citoyens israéliens qu'il est «illégal de voyager en Syrie, en Irak (région kurde incluse), en Iran, au Liban, au Yémen et en Arabie saoudite».