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Jamais un président américain n'avait prononcé un discours au siège de l'Union africaine à Addis Abeba en Ethiopie. Barack Obama a réalisé cette grande première mardi 28 juillet en se présentant comme "un fils de l'Afrique" devant les 54 chefs d'Etat africains.
"Je dois dire que les progrès démocratiques de l'Afrique sont mis à mal par les leaders qui refusent de partir quand leur mandat s'achève. Laissez-moi être honnête avec vous. Je n'arrive pas à comprendre ça. J'en suis à mon second mandat, j'aime mon travail, mais en accord avec la Constitution je ne peux pas me représenter encore une fois. Je pense actuellement que je suis un très bon président. À mon avis, je pourrais gagner si je me représentais (rire). Mais je ne peux pas le faire. La loi est la loi et personne n'est au dessus de la loi, même le président."
"Quand un dirigeant tente de changer les règles au milieu du jeu juste pour rester au pouvoir, il y a un risque d'instabilité et de conflit dans le pays, comme nous l'avons vu au Burundi. Et ce n'est souvent que la première étape vers un péril encore plus grand."