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Le MDC, principal parti d'opposition au Zimbabwe, a boycotté mercredi des législatives partielles visant à renouveler 16 sièges au Parlement, largement dominé par la ZANU-PF du président Robert Mugabe, au pouvoir depuis 1980.
Le Mouvement pour un changement démocratique (MDC) a dénoncé des menaces contre ses partisans, et affirme qu'on ne lui a pas permis de consulter les listes électorales, gonflées selon lui d'électeurs décédés.
Il n'a pas présenté de candidats et a appelé ses partisans à s'abstenir.
Ces élections ont été provoquées par l'implosion du MDC, qui a exclu 14 de ses députés pour avoir formé un parti dissident, ainsi que des luttes intestines au sein du parti au pouvoir. Deux députés ZANU-PF ont été évincés pour avoir rejoint l'ancienne vice-présidente Joyce Mujuru, tombée en disgrâce.
"Peu de gens se soucient de cette élection", a déclaré à l'AFP Emion Chirime, vendeur en magasin, alors que la participation semblait faible dans son quartier d'Harare. "La principale préoccupation des gens, c'est de survivre en ces temps difficiles".
La ZANU-PF a remporté largement les dernières législatives en 2013, mais l'opposition a accusé le pouvoir d'avoir manipulé les résultats.
Les résultats de ce scrutin partiel étaient attendus tard mercredi soir ou jeudi.