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"J’ai très envie de faire partie de ce mouvement. J’ai déjà eu l’occasion de participer à de nombreuses activités en rapport avec le racisme et la discrimination dans le football. J’ai le sentiment de porter un message. Je veux être le représentant du plus grand nombre et influer sur la situation, afin que chacun puisse s’exprimer", raconte Yaya Touré sur le site de la FIFA.
A plusieurs reprises déjà dans sa carrière, l’Ivoirien a été victime de racisme: "La première fois que j’ai été victime de discrimination, je n’en revenais pas. J’étais plus jeune et j’ai eu beaucoup de mal à comprendre. À chaque fois que je touchais le ballon, j’entendais des cris de singe en tribunes. C’était violent. Par la suite, je me suis dit que je devais me battre contre ça. Je voulais montrer que j’étais plus fort que les insultes".
Dans la nouvelle dynamique de lutte, la FIFA prévoit de solliciter des observateurs sur les matches à problèmes potentiels. Ceux-ci devront faire part dans les 24 heures de tout incident raciste émanant des supporteurs, en vue d’éventuelles sanctions contre les pays concernés. Ce dispositif sera mis en place lors des éliminatoires du Mondial-2018 et lors de la Coupe des confédérations.
Cet article a d'abord été publié sur le site Africa Top Sports