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Ce qui devait arriver au Burkina Faso est arrivé
Les violentes manifestations dans le pays n'ont pas pu faire partir Blaise Compaoré. Mais rien ne sera plus comme avant.
Le peuple burkinabè est reconnu pour sa grande patience, son ouverture d’esprit, sa magnanimité, sa disponibilité, son amour de la patrie, son sens élevé de l’honneur et du travail bien fait. Lent à se mettre en colère, il peut devenir, tel un tigre, subitement féroce. En s’attaquant à l’Assemblée nationale, le peuple révolté a tout simplement voulu reprendre son bien. Il récidivera si on n’y prend garde. Le peuple n’est prisonnier de personne.
Les faits confirment depuis toujours qu’il ne faut jamais croire que les peuples sont des serviteurs dociles. Pour l’histoire, on retiendra que dès qu’une partie du peuple se révolte, il faut prendre conscience que «ça commence à se gâter»!
Les conséquences pour le Burkina? Plus rien ne sera comme avant. L’armée nationale, a solidarisé en refusant d’exterminer son peuple en colère. Elle mérite respect et considération. Mais, il faut identifier et punir ceux qui ont osé tirer sur les manifestants. Notre expérience démocratique a aussi besoin d’être revue et corrigée, avec le concours de gens crédibles, pour éviter les impaires du passé. Il faut absolument rendre justice au peuple, redonner espoir aux jeunes, en mettant fin à l’impunité, au clanisme et en barrant la route aux cupides et aux médiocres.
Par leur détermination, les Burkinabè auront réussi à imposer la volonté populaire. Nul doute que ces événements du Faso, vont impacter positivement les autres situations en Afrique. Les Burkinabè ont mis en garde les autres pouvoirs à vie du continent et invité les jeunes d’ailleurs, à les prendre pour exemple.
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