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Abuja, Nigeria, 25 juin / REUTERS
Abuja, Nigeria, 25 juin / REUTERS

Il risque d'y avoir des morts lors du France-Nigeria

Boko Haram pourrait profiter des rassemblements populaires pour frapper une nouvelle fois.

Le groupe extrémiste nigérian Boko Haram, qui a fait l'objet d'un intérêt international après l'enlèvement de 200 filles dans une école en avril, avait quelque peu disparu des unes des médias internationaux dont l'attention s'est portée sur de nouvelles crises. Mais l'insurrection nigériane n'a pas faibli, et a été particulièrement violente cette semaine.

Un attentat à la bombe a frappé mercredi 25 juin le quartier commercial de Wuse dans la capitale Abuja, faisant au moins 21 victimes. Personne n'a revendiqué l'attaque, mais Boko Haram est certainement le coupable le plus probable.

L'explosion a eu lieu alors que le Nigéria s'apprêtait à regarder son équipe nationale jouer un match très attendu contre l'Argentine, et le centre commercial visé avait des télévisions qui diffusaient le match (le Nigéria a perdu, mais s'est qualifié pour les huitièmes de finale où il affrontera le France). La nouvelle intervient quelques jours à peine après que des informations ont fait état de l'enlèvement de 60 filles et au moins 30 garçons par le même groupe dans un village de l'Etat de Borno. Les premières filles enlevées n'ont toujours pas été retrouvées.

Ces incidents ne sont que les derniers dans ce qui a été l'année la plus sanglante de la part de Boko Haram, qui a tué au moins 3.000 personnes depuis juin. Et si nous nous sommes amusés des appels du pied de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL)à Lionel Messi, il devient clair que les attentats terroristes contre des rassemblements de personnes regardant la Coupe du monde (qui s'inspirent peut-être de l'attaque des Shebaabs en 2010 à Kampala, en Ouganda, qui a tué 74 personnes), deviennent malheureusement courants.

La semaine dernière, un attentat suicide à la bombe a tué 14 personnes dans un lieu de diffusion en plein air de la Coupe du monde dans la ville de Damaturu, dans le nord du Nigéria. La même semaine, des hommes armés possiblement liés aux Shebaabs ont ouvert le feu sur un lieu de diffusion du tournoi à Mpeketoni, sur la côte du Kenya.

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