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#BringBackOurGirls, un hashtag qui réveille les médias
Il a fallu une mobilisation sur les réseaux sociaux pour qu'ils s'intéressent à ce qu'il passe au Nigeria.
Le 14 avril, 234 adolescentes nigérianes se sont fait enlever par le groupe de militants nigérians Boko Haram. Quinze jours plus tard, les médias commencent à en parler. Selon un article de Mashable, l'éveil (tardif) des journalistes s’explique par la forte mobilisation créée sur les réseaux sociaux grâce à la naissance d'un hashtag. L’auteur de l’article, Brian Ries, explique:
«La médiatisation de la disparition de ces jeunes filles a été éclipsée par les derniers événements majeurs de ces derniers jours: le naufrage du ferry en Corée du Sud, le patron raciste d’un club de NBA et la disparition du vol de Malaysia Airlines.»
Quelques journalistes et blogueurs ont tenté d’alerter les médias sur l’importance de cette disparition. C’est le cas de Frida Ghitis, ex-correspondante pour CNN, qui estime sur le site de la chaîne de télévision américaine que «si c’était arrivé ailleurs, ce serait l’histoire la plus importante au monde».
Alors que les médias ont les yeux rivés sur le Pacifique, un nouveau hashtag fait son apparition sur Twitter le 23 avril. #BringBackOurGirls est créé lors d’une cérémonie pour la nomination par l’Unesco de Port Harcourt (Nigeria) comme capitale mondiale du livre. Deux personnes qui y assistent tweetent une partie du discours d’ouverture, prononcé par la vice-présidente de la section africaine de la Banque mondiale, Oby Ezekwesili, dans lequel elle demande la libération des jeunes nigériannes. Ils y insèrent un hashtag, qui sera retweeté près d’un million de fois à partir du 1er mai.
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