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Les présidents angolais et français, à l'Elysée, 29 avril 2014 / REUTERS
Les présidents angolais et français, à l'Elysée, 29 avril 2014 / REUTERS

Dos Santos n'est pas devenu par miracle un chantre de démocratie

La première visite en France du président angolais depuis l'Angolagate suscite une bronca des ONG des droits de l'homme.

Le président angolais, José Eduardo Dos Santos, termine ce mercredi, sa visite officielle de deux jours en France. Il s’agit de sa première visite depuis, l’Angolagate, l’affaire des ventes d’armes russes à l’Angola. Cette affaire avait éclaté en France à la fin de l’année 2000, avec des poursuites judiciaires contre l’homme d’affaires franco-brésilien Pierre Falcone et plusieurs personnalités politiques françaises, suspectées d’avoir été les bénéficiaires de commissions occultes. L’Angolagate avait fini par crisper les relations entre la France et l’Angola.

Luanda avait multiplié les menaces voilées concernant, notamment, la poursuite du partenariat en matière de pétrole. Aujourd’hui, les deux pays semblent vouloir «passer à une nouvelle étape».

L’Angola est en pleine émergence et dispose d’énormes  ressources comme le pétrole et divers minerais. Il est même devenu une véritable puissance économique dans la région et semble s’imposer aux Occidentaux.

Pourtant, la visite du président angolais en France mobilise les ONG. L’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) demande aux autorités françaises d’aborder avec les autorités angolaises la situation critique des droits de l’Homme dans ce pays. Il est question, entre autres, des violences sexuelles à l’encontre des Congolaises expulsées du nord [du pays] depuis décembre 2003.

Par exemple, la question peut se poser de savoir si Dos Santos vaut mieux que le Zimbabwéen Robert Mugabe, sévèrement critiqué sur les droits de l’homme et sa gestion économique. Au pouvoir depuis 1979, José Eduardo Dos Santos est en effet devenu l’un des plus grands dictateurs du continent.

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Slate Afrique

La rédaction de Slate Afrique.

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