mis à jour le

Chirurgie esthétique: l'Afrique du Sud cède à la folie du bistouri
Jadis réservée aux blancs, la chirurgie esthétique se démocratise et presque tout le monde s'y met.
Les Sud-Africains sont de plus en plus nombreux à sauter le pas. D’après le site CNBC Africa le pays a enregistré une augmentation de plus de 780% d’opérations. Et contrairement aux idées reçues, il n’y a pas que des femmes qui veulent changer d’apparence. Les hommes et les jeunes s’y mettent aussi.
En Afrique du Sud, il y a encore quelques années, la chirurgie esthétique était réservée aux femmes blanches, aujourd’hui ce n’est plus le cas. Les temps ont changé et tout le monde se laisse tenter par de petites améliorations.
«La tendance est en train de changer et je vois qu'il y a plus d’hommes et des femmes noirs de classe moyenne, ce qui n'était certainement pas le cas il y a dix ans», rapporte le Dr Willem Erasmus.
Si la clientèle à changer, les procédures et demandes ont, elles aussi, évolué. Par exemple, les femmes noires ont tendance à demander des augmentations de parties telles que les fesses, des réductions mammaires et des réductions de lèvres pour leur donner une meilleure apparence, alors que les femmes blanches elles optent pour liposuccion ou des rhinoplasties.
«Les différences que vous voyez entre les femmes blanches et les femmes noires sont des choses comme l'augmentation des fesses. Les femmes noires préfèrent les looks complets, ce que je trouve fantastique. Il existe des différences culturelles et ethniques que nous devons prendre en compte», rappelle le chirurgien sud-africain.
L’Afrique du Sud compte aujourd’hui une centaine de chirurgiens de classe mondiale. Le pays s’est peu à peu transformé en l’une des destinations phares du tourisme médicale. Grâce à des prix défiants toute concurrence, leurs cliniques accueillent non seulement des sud-africains, mais aussi des Européens, rapporte le site Patient Sans Frontières.
Lu sur CNBC Africa et Patients Sans Frontières