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Incursion dans les camps de migrants congolais du Maroc
Ils sont des centaines à trouver refuge dans les forêts marocaines, passage obligé avant d'émigrer vers l'Europe.
Les forêts près des frontières marocaines foisonnent de camps d’immigrés congolais. Regroupés par petits groupes, ils y résident parfois pendant des mois avant de passer la frontière.
Lorsque les migrants trouvent refuge dans la forêt au Maroc, cela est synonyme d’une tentative d'entrée en Europe, révèle le site Œil d’Afrique. C’est pourquoi on trouve près de l’enclave espagnole de Melilla de plus en plus de Congolais. Vivant dans des conditions déplorables, ils se regroupent pour élaborer des plans d’action souvent dangereux ou «participer à des attaques»: des passages en force.
Toutefois, ce mode de vie n’est pas un choix, en situation irrégulière, ils fuient les contrôles police et autres procédures pouvant les ramener à la case départ.
«Ils ne vivent pas dans la forêt parce qu’ils le veulent, mais par crainte des tracasseries policières, car ils sont généralement en situation irrégulière au Maroc», explique Cheick Mohamed Sylla, membre d’une organisation de défense des droits des migrants
Même si cette situation comporte de nombreux risques, les récents conflits et violences en République démocratique du Congo et le chômage ont poussé une grande partie de la population qui vivait dans les zones attaquées à s’enfuir. Un climat d'insécurité qui se traduit aujourd'hui par une augmentation de camps congolais dans ces forêts.
Lu sur Oeil d'Afrique
La rédaction de Slate Afrique.
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