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Un îlot de calme dans un océan tumultueux. C’est l’image que renvoya la rencontre de la sélection libyenne de football contre la République démocratique du Congo, le 7 juin 2013. Dans un pays exsangue, où les milices se payent sur la carcasse du régime de Mouammar Kadhafi, le football semble avoir repris un cours normal.
L’homme qui dirigea le pays d’une main de fer pendant 41 ans, et qui avait conclu son discours inaugural de la Coupe d’Afrique des Nations 1982 d’un cinglant: «Maintenant, bande d'idiots, je vous laisse avec votre jeu stupide», est définitivement parti. Le championnat a repris ses droits, et la sélection nationale a fait appel à un entraîneur renommé en la personne de l’Espagnol Javier Clemente.
Ce nouveau partenariat a jeté les bases d’une collaboration de plus grande ampleur entre les deux pays, dont la visite de José Maria Bakero, les 4 et 5 janvier 2014, est le plus récent témoignage. L’ex-international espagnol, devenu formateur pour le FC Barcelone s’est rendu à Tripoli pour «découvrir le football libyen» et signer un accord de partenariat avec le club local d’Al Alhy rapporte Maghrebia.
«La convention comprendra la formation des jeunes joueurs au sein de l'école du club. Une session d'entraînement sera organisée pour eux un mois par an à Barcelone, a expliqué le président du club tripolitain Sisi Buown à l’agence de presse espagnole EFE. Une rencontre amicale sera également disputée entre Barcelone et l'al-Ahly à Tripoli, ou à Barcelone, en fonction de la situation sécuritaire.»
Car en dépit de sa capacité à rassembler, le football libyen ne vit pas totalement hors sol.
Lu sur Maghrebia