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L'Afrique, le terrain de jeu des hackers
Malgré des difficultés économiques, internet est en pleine évolution en Afrique, développant par la même occasion la cybercriminalité.
C’est en Afrique que la cybercriminalité sévit le plus, voilà ce qu'indique un rapport de la société de sécurité Symantec. Analysée par le site Security Affairs, cette étude désigne le smartphone comme l'outil le plus utilisé dans ce secteur, suivi par les virus informatiques et les logiciels malveillants.
«Une étude menée en Afrique l'année dernière, a démontré que la prolifération des smartphones a conduit à l'augmentation de l'utilisation des réseaux sociaux comme Facebook, Twitter et Google plus. Cependant, la plupart des personnes qui y sont inscrites deviennent des cibles faciles en raison de l'absence de protection, un environnement propice pour les attaques de cybercriminalité», explique le site anglais.
En ce qui concerne les crimes, dans l’est du continent ce sont les vols de données bancaires qui sont le plus répertoriés, tandis qu’en Afrique australe c’est la pornographie, le blanchiment d'argent et le financement d’organisations terroristes qui posent problème. Néanmoins, toutes les zones sont touchées par l’usurpation d’identité et la diffamation.
Malgré l'existence de lois strictes destinées à dissuader ces délinquants, la cybercriminalité est en plein boom, car la plupart des enquêtes finissent au placard faute de ressources matériels et d'agents qualifiés. Un problème commun à de nombreux pays africains.
Lu sur Security Affairs