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Funérailles de Mandela: les journalistes sont priés de ne pas abuser de l'alcool
Les organisateurs de l'événement appellent les médias internationaux à la retenue.
Le monde a les yeux rivés sur le Soccer City Stadium de Soweto. Dans et autour du stade de la banlieue de Johannesburg, qui accueille les funérailles de Nelson Mandela, mardi 10 décembre, les journalistes se bousculent pour traduire la cérémonie en images. L’hommage est planétaire, et la sécurité est maximale.
Pour garantir la protection des 90.000 spectateurs et de la centaine de chefs d’Etat attendus, des milliers de policiers ont été déployés aux abords de l’édifice.
«Nous serons sur place pour nous assurer que les gens puissent rendre un dernier hommage dans un environnement sûr», a déclaré le lieutenant-général Solomon Makgale à l’Associated Press. Rien que de très prévisible pour un événement où seul le hasard n’a pas été convié.
L’obsession pour la sécurité des organisateurs a cependant donné lieu à des consignes assez inattendues. Ainsi, les quelques 2.000 journalistes accrédités devront observer une stricte sobriété:
«Tout journaliste soupçonné d’être en état d’ébriété, sous l’influence de substance psychotrope ou agissant de façon non-professionnelle verra son accréditation révoquée et sera escorté en dehors du stade», a menacé Phumla Williams, le chef du service d’information et de communication du gouvernement.
Questionné par le quotidien sud-africain The Star, M. Williams a ajouté que des policiers en civil seront présents dans l'enceinte afin de veiller à ce que les journalistes fassent preuve de modération.
Lu sur Iol