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Une campagne anti-braconnage en Tanzanie a été suspendue après des accusations de violations des droits de l'Homme. Au cours des deux derniers mois, une politique de "tir à vue" contre les suspects de braconnage a été mise en place. Ainsi, des rafles à grande échelle ont été orchestrées contre des trafiquants présumés. Le Parlement a donc suspendu cette opération, nommée "Tokomeza" ("Annihiler" en Swahili), le temps qu'une enquête détermine la véracité des allégations de saisies illégales, de torture et d'assassinats de suspects. Un ministre tanzanien a toutefois défendu dimanche soir l'opération, dont il est l'instigateur, mettant en avant la récente saisie de 706 défenses d'éléphants chez des trafiquants chinois. Ce dernier a vivement été critiqué pour sa position, rapporte l'AFP.