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PLJ : démissions au sein du bureau national
Secousse dans la maison du Parti de la liberté et de la justice (PLJ). Des membres fondateurs de la formation siégeant au bureau national ont démissionné de manière «irréfragable». Ils abordent, dans un courrier (dont nous détenons une copie) envoyé au président du parti, Mohamed Saïd, plusieurs raisons, notamment «des comportements discrétionnaires». Houma Fayçal (chargé de la culture), Ingrachen Amar (chargé des affaires économiques et sociales), ainsi que Nasri Zouheir (chargé de la Jeunesse) se soulèvent contre «l'ensemble des positions prises publiquement par le parti» et pour «ne pas avoir participé à leur élaboration». Les trois cadres de la formation désavouent la gestion du parti par Mohamed Saïd. «Nous contestons l'unilatéralité dont vous êtes coupable, en votre qualité de président du parti, dans la prise de toutes les décisions», peut-on lire dans le document. Dans le même sillage, ils refusent d'«assumer la responsabilité de la situation catastrophique (démobilisation, dissension, contestation, déception, démission) prévalant au sein du parti et dont vous êtes, de par vos comportements discrétionnaires et autoritaires, le seul et unique responsable et ce, depuis la création du parti à ce jour». Les désormais ex-membres du bureau national restent toutefois membres du conseil national. «Ce n'est pas une démission du parti que nous avons fondé», a précisé hier à El Watan M. Ingrachen. De son côté, l'ex-ministre de la Communication, Mohamed Saïd, de son vrai nom Belaïd Mohand Oussaïd, nous a affirmé ne pas avoir «de commentaire à faire» à ce sujet. «Il existe dans le parti des structures chargé de ces questions», se défend-il. Notons que «le PLJ tiendra la session ordinaire du conseil national le 25 octobre à Boumerdès, le congrès extraordinaire aura lieu en décembre prochain», selon Fayçal Houma.