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Au Soudan, «liberté pour ma mère»
Dans le pays d'Omar el-Bachir, le nombre de femmes prisonnières politiques est en hausse.
Elles sont dans les rangs des manifestants réprimés. De nombreuses femmes soudanaises sont impliquées dans les révoltes en cours au Soudan, comme le rappelle un article du site Africa is a country. Depuis la mi-septembre, des manifestations se forment quotidiennement contre la politique d’austérité du président soudanais Omar el-Béchir.
Une levée de subventions sur les carburants a fait bondir leur prix de 60%, ce qui a immédiatement déclenché un mouvement de protestation dans plusieurs localités du pays. Selon la Fédération internationale des droits de l’homme, la répression du régime aurait déjà coûté la vie à 200 manifestants.
Les femmes, dans certaines régions rurales, ont été les premières à descendre dans la rue. Elles ont été nombreuses à manifester, ce qui a engendré une hausse des prisonnières politiques dans les prisons soudanaises, souligne Africa is a country.
Comme le souligne le site, des étudiantes s'étaient déjà mobilisées l'an passé pour dénoncer les hausses des frais de cantine et de transport. La lutte avait gagné plusieurs campus, sans toutefois faire bouger les lignes du gouvernement. Début octobre, des étudiantes de l'université al-Ahfad ont été agressées par des policiers car elles manifestaient. «Liberté pour ma mère», scandaient des femmes et des enfants.
Lu sur Africa is a country