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Algérie: on ne saura jamais de quoi est mort Houari Boumedienne
35 ans après la mort de l'ancien président algérien, son médecin russe soutient la thèse de l'empoisonnement.
Va-t-il falloir relancer l’enquête sur la mort de l’ancien président algérien Houari Boumedienne? Le 27 décembre 1978, il décède à l’âge de 46 ans, après plusieurs longues semaines d’une maladie mystérieuse. Le pays est sous le choc d’autant plus que le contexte sociopolitique au Maghreb et au Proche-Orient est pour le moins électrique. Depuis, toutes sortes d’hypothèses ont été évoquées, mais jamais la vérité n’a pu être établie.
Les dernières révélations d’un ancien médecin russe, ancien responsable des leaders communistes au Kremlin, Evgueni Tchazov vient relancer la polémique. Dans une interview accordée à une chaîne russe, le Pr Tchazov, aujourd’hui âgé de 84 ans, reprend une thèse qu’il avait déjà mentionnée dans un récent ouvrage.
«Il y a quelqu’un qui a aidé le président Boumedienne à rejoindre l’au-delà.» Et l’ancien médecin russe d’évoquer l’hypothèse de l’empoisonnement, au vu des résultats d’analyses sanguines qui ont été effectués. Pourtant, le Pr Tchazov soutien aussi que, à l’époque, l’équipe médicale qui entourait l’ex-président algérien, s’était révélée «incapable de diagnostiquer son état de santé».
Pour Le Soir d’Algérie, la seule solution pour connaître toute la vérité sur la mort de Boumedienne est l’exhumation de son corps, afin d’effectuer des analyses plus approfondies.
Lu sur Le Soir d’Algérie
La rédaction de Slate Afrique.
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