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Ecole algérienne : le constat du Snapest
La Journée mondiale des enseignants, célébrée par l'Unesco à Paris, a été une opportunité pour le coordinateur national du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane, faire un état des lieux de l'école algérienne. Responsable d'un des syndicats autonomes les plus influents dans le secteur de l'éducation, il en a relevé les points positifs et négatifs. Le côté positif est lié notamment à la scolarisation gratuite et obligatoire jusqu'à 16 ans ; il y aussi les cantines et le transport scolaires également gratuits. Meziane Meriane a mis en avant, en outre, les acquis des enseignants algériens grâce à leur long et persévérant combat de plus d'une décennie. Le coordinateur du Snapest, cité par l'APS, a, en revanche, souligné les lacunes du système éducatif qu'il faudrait corriger sans tarder. Meziane Meriane, qui a représenté l'Algérie à cet évènement, estime que les enseignants «ne sont pas suffisamment formés pour exercer ce métier». Ce manque de formation des enseignants et même des formateurs est à l'origine de plus de 50% de l'échec des élèves. Le coordinateur du Snapest affirme militer pour «arriver à garantir la qualité dans le système éducatif algérien». Il insiste sur l'importance d'«évaluer la réforme du système éducatif entamée en 2003, pour tenter de trouver des mécanismes au sein même de cette réforme et établir des passerelles entre le ministère de l'Education nationale et celui de l'Enseignement et de la Formation professionnels».