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Affaire de vente clandestine de carburant : le procès renvoyé au 23 octobre
L'ajournement s'est imposé à cause de la présence de trois prévenus faisant l'objet d'un mandat d'arrêt depuis plus d'une année qui ont été arrêtés par la police et présentés pour la première fois à l'audience. Pour la troisième fois consécutive, le pôle pénal spécialisé près le tribunal d'Alger a renvoyé, hier, le jugement de l'affaire de contrebande de carburant, dans laquelle sont poursuivies 24 personnes, en majorité des employés de Naftal, parmi lesquelles 18 sont en détention depuis près d'une année. Si lors de la dernière audience, le report a été décidé en raison de l'absence des avocats de trois prévenus, hier, l'ajournement s'est imposé à cause de la présence de trois prévenus faisant l'objet d'un mandat d'arrêt depuis plus d'une année et qui avaient été arrêtés par la police et présentés pour la première fois à l'audience. Ils étaient considérés comme étant en fuite, puisqu'en plus des poursuites pour «contrebande de carburant» et «détournement de deniers publics», les mis en cause sont accusés du «délit de fuite». «Nous n'avons pas encore pris connaissance du dossier de nos mandants. Nous vous demandons de nous donner un délai pour examiner son contenu», a lancé la défense des prévenus arrêtés. Le tribunal a donc décidé du report pour permettre aux avocats nouvellement constitués de prendre connaissance des faits reprochés à leurs clients. En fait, cette affaire remonte au début de l'été 2012, lorsque les services de police ont reçu des informations concernant de nombreux camions-citernes qui sortaient clandestinement la nuit de la station Naftal de Caroubier, à Alger, pour alimenter quelques stations-service privées de la capitale. En clair, il s'agissait, selon le dossier judiciaire, de vente clandestine de quantités considérables de carburant de Naftal. L'enquête va mettre en évidence l'implication de 24 personnes, dont, 18 ont été placées en détention provisoire. Parmi les mis en cause, pour la plupart des employés de Naftal, se trouvent également des patrons de stations-service et des agents de sécurité, tous poursuivis pour «constitution d'association de malfaiteurs» dans le but de commettre des crimes, «dilapidation de deniers publics» et «abus de fonction».