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Dix années après la dernière législature, les Guinéens renouent avec les législatives. Les griefs contre les préparatfs du scrutin du samedi dernier étaient en effet nombreux côté opposition. En effet, quand elle ne jugeait pas le fichier électoral volontairement "gonflé", c'est la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qu'elle accusait de subordination au pouvoir en place. Sans oublier les querelles précédentes autour du choix de l'opérateur technique chargé de l'élaboration du fichier électoral. Et que dire des nombreuses scènes de violence à Conakry et dans bien d'autres localités avec à la clé mort d'hommes et nombreux blessés, incendies de maison, destruction de biens publics ?