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Ali Anouzla ou l’âme du Mouvement du 20 Février
La censure ronge, de toute éternité au Maroc, la liberté de presse, cette pierre d'assise de toutes nos libertés. Etant motivés par l'argent ou tout simplement émerveillés, quelques Marocains ont cru que l'avènement de l'actuel Roi allait élargir la liberté d'expression et de la presse. Un souhait irréalisable tel que le confirme en permanence l'affreuse vérité qui nous saute au visage à chaque fois qu'un rapport sur les Droits de l'Homme au Maroc est rendu public. Ali Anouzla n'est donc pas le seul journaliste, dans cet Etat en mauvais états, à faire l'objet de poursuites pour atteinte à la sécurité nationale ou pour vol. En sont la preuve manifeste les inéquitables procès de Mohamed Raji, Ali Lemrabet, Ali Amar, Rachid Ninni et la liste est encore longue.