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La condamnation de l'ex-président libérien Charles Taylor à 50 ans de prison pour crimes contre l'humanité entre 1991 et 2001, durant la guerre civile sierra-léonaise, qui a fait 120 000 morts et des milliers de mutilés, a été confirmée en appel ce jeudi par le Tribunal spécial pour la Sierra Leone siégeant près de La Haye, aux Pays-Bas. "La chambre d'appel confirme la condamnation à 50 ans de prison", a déclaré le juge George King lors d'une audience publique à Leidschendam, dans la banlieue de La Haye. Il a été condmané pour avoir contrôlé le pays au moyen d'une campagne de terreur afin d'exploiter les mines de diamants, des diamants "du sang". Durant cette période, le pays était en proie à une sanglante guerre civile. Charles Taylor est aussi accusé d'avoir soutenu les rebelles sierra-léonais du Front révolutionnaire uni (RUF) en leur fournissant des armes et munitions en échange de diamants.