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Dans son allocution hebdomadaire du samedi à la radio, Barack Obama a lancé un appel aux membres du Congrès américain pour qu’ils approuvent le principe d’une opération armée.
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L’Iran, un allié du régime syrien de Bachar al-Assad, a estimé samedi que les Etats-Unis n’avaient « plus de prétexte » pour frapper la Syrie après l’accord conclu à Genève sur un démantèlement des armes chimiques syriennes.
Selon lui, « on peut même parler d’un succès remporté par le front de la résistance (face à Israël) après que les Etats-Unis ont privilégié la solution diplomatique. Ce « front » est formé de l’Iran, la Syrie, du Hezbollah libanais et du Hamas palestinien.
Américains et Russes ont conclu samedi à Genève un accord sur le démantèlement de l’arsenal chimique syrien d’ici mi-2014, avec la possibilité de mesures contraignantes.
Le président américain Barack Obama s’est réjoui de l’accord conclu par son chef de la diplomatie John Kerry mais a souligné que les « Etats-Unis restaient prêts à agir, en cas d’échec de la diplomatie ».
Plus tôt dans la journée, le général Ghassem Soleimani, chef de l’armée al-Qods des Gardiens de la révolution, a déclaré que le soutien à la Syrie et au « front de la résistance » était dans « l’intérêt national de l’Iran », soulignant que la « résistance était redevable à la Syrie ».
La semaine dernière, le général Soleimani avait déclaré que l’Iran soutiendrait « jusqu’au bout » le régime du président Bachar al-Assad confronté depuis plus de deux ans à une rébellion qui veut sa chute.