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Les pays les plus malheureux du monde sont africains
Un rapport de l'ONU sur le bonheur mondial montre que le Maghreb et le reste de l'Afrique figurent parmi les plus malheureux.
Les pays du Maghreb sont malheureux. C’est la conclusion de l'enquête du World Happiness Report de l’ONU, paru le 8 septembre 2013, rapporte Bladi.
Commandée par les Nations nies, cette enquête sur l’indice de satisfaction mondiale est menée par l'Earth Institute de Columbia pour la deuxième année consécutive. Elle prend en compte six paramètres pour dresser la liste des pays les plus heureux du monde: le PIB par habitant, l’espérance de vie, l’absence de corruption, la générosité, la liberté personnelle et politique et enfin la capacité à pouvoir compter sur quelqu’un, énumère le site.
En se basant sur ces critères, l’Algérie est le peuple le plus heureux du Maghreb arabe, en emportant la 73e place sur 156 pays. Peu après, suit la Libye, à la 78e position, détaille Bladi. Les Marocains, qui occupaient le 115e rang en 2012, sont désormais 99e dans le classement onusien.
Avec une note de 4,826 inférieure à la moyenne mondiale de 5,10, la Tunisie arrive encore derrière le reste du Maghreb, à la 104e place.
Les récents troubles qui ont secoué l’Egypte la placent en 130e position du classement de l’ONU.
Pour les autres pays arabes, l’argent semble bien faire le bonheur, car les nations les plus riches sont aussi les mieux classées. Le rapport indique aussi que les Emirats Arabes Unis caracolent en 14e position, le Sultanat d’Oman décroche la 27e place et le Koweït n’est guère loin, au 32e rang.
Le haut du tableau est occupé par l’Europe du Nord, avec le Danemark, la Norvège et la Suisse sur les trois premières places du podium, note l’article.
A l’inverse, le bas du classement montre que les huit pays les plus malheureux sont africains. Le Togo peut se vanter de la peu glorieuse dernière place, précise Bladi. Les populations du Bénin, du Rwanda ou encore de Centrafrique y figurent même après la Syrie, malgré la crise politique qui agite le pays depuis près de deux ans.
Lu sur Bladi et La Presse de Tunisie