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Le khat, ce nouveau haschisch venu d'Afrique de l'Est
Consommée sur la corne de l'Afrique, cette drogue fait de plus en plus d'émules en Europe.
Autorisé en Afrique, interdit en Europe. Le khat qui se présente sous la forme de feuilles à mâcher cueillies principalement au Kenya et en Ethiopie, est une source de revenus non négligeables pour le continent. Cette drogue fait l’objet d’un trafic clandestin en pleine expansion vers l’Europe, rapporte Le Progrès.
En Europe, les trafiquants sont principalement des Somaliens agissant en Grande-Bretagne, qui n’a interdit que récemment, en juillet 2013, la consommation du khat. Mais des ressortissants d’Europe de l’Est (Hongrie, Roumanie, Lituanie…) commencent également à intervenir sur ce trafic. Selon Le Progrès, ils revendent des bottes de 200 grammes de drogue entre 16 et 24 euros.
La Suisse est extrêmement touchée par ces produits de contrebande. Depuis janvier 2013, 31 saisies de drogue ont été effectuées à l’aéroport de Genève, ces prises allant de 1,48 kilo à 95 kilos. Au total, 1,2 tonne de khat confisquée, soit près de deux fois plus que les 623 kilos prélevés en 2012, rappelle l’article.
Cette drogue provoque les mêmes effets que les amphétamines, d’après Le Progrès: après un état euphorique, les consommateurs de khat traversent une phase de dépression puis de passivité. Dans certains cas, ce psychotrope peut entraîner des hallucinations et de graves troubles psychologiques, prévient l’article.
Lu sur Le Progrès