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GO- I have a dream
One day de 2010, un dimanche matin, tu étais introuvable. On te cherchait partout. Ndékétéyo, tu étais au Palais, pour le petit-déj hebdomadaire que t'avais imposé l'Inusable. Le plan de l'ancienne région du Cap-Vert en main, vous vous amusiez à trouver les dernières niches du cadastre encore disponibles, que vous vous partagiez en toute quiétude. Quand vous n'en trouviez pas, vous expropriez sans ménagement, ou alors, confisquiez par de savantes entourloupes qui ont fini de rendre le département foncièrement orphelin, jusque dans le Diamniadio. Normal, dès lors que l'Etat vous réclame ses terres ou des dédommagements, car vous étiez fonctionnaire, et non promoteur immobilier. Vous auriez sauvé votre tête avec 3,6 milliards. Mais, avec cette histoire qui revient à la surface, ce sont vos collègues qui doivent éviter de se laisser manipuler par les politiques ou de penser que l'impunité va continuer à exister. Tous les dignitaires de l'ancien régime se sont royalement servis du foncier, en bénéficiant de votre complicité active ou passive. Et, rien qu'à regarder les immeubles qui ont poussé comme des champignons à Dakar avec l'Alternance, vous ne devriez pas être seul à rendre compte. Je ne parle même pas du braquage scandaleux du site de la Foire, de la Zone de captage ou des poches de la Sicap, là-bas vers la VDN. «I have a dream» Tahibou, et one day, vous aurez de plus graves ennuis, si vous ne tenez pas tout de suite une confé-presse, pour nous édifier sur tous les attributaires des parcelles de terrains que vous avez vendues ou léguées. On attend beaucoup vos révélations, et on se promet de beaucoup rigoler car l'Unique avait mouillé tout le monde, avant d'aller s'installer à Versailles.
Cébé King
Cébé King