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 Manifestation anti-gouvernement, le 28 juillet à Tunis. REUTERS/Anis Mili
Manifestation anti-gouvernement, le 28 juillet à Tunis. REUTERS/Anis Mili

L'opposition veut la chute d'Ennahda

L'opposition tunisienne appelle à une nouvelle manifestation contre le gouvernement islamiste Ennahda, ce mardi 6 août.

En six mois, la Tunisie a perdu deux hommes de gauche, tous deux détracteurs du parti islamiste Ennahda au pouvoir depuis octobre 2011. Le militant Chokri Belaïd est froidement assassiné le 6 février 2013 alors qu'il sortait en voiture de chez lui. Le 25 juillet 2013, le député Mohammed Brahmi, leader du Front populaire est abattu devant son domicile, à l'Ariana, une banlieue de Tunis.

Depuis ce dernier assassinat hautement politique, l'hétéroclite opposition tunisienne réclame la démission du gouvernement et la dissolution de l’Assemblée nationale constituante (ANC). Tous les jours, depuis le 25 juillet, des manifestations sont organisées pour pousser le parti islamiste, tenu responsable de ces assassinats, à démissionner. Lundi 5 août, à Sidi Bouzid (centre), la police a dispersé quelques dizaines de manifestants qui ont tenté de pénétrer dans la préfecture régionale, selon un journaliste de l'AFP.

Nouvelle manifestation

Ce mardi 6 août, l'opposition appelle à un nouveau rassemblement, en espérant faire entendre ses revendications. Cette manifestation survient quelques jours après la démonstration de force du parti Ennahda qui a rassemblé des milliers de partisans sur la place de la Kasbah de Tunis, haut lieu de la révolution tunisienne.

De son côté, Ennahda a proposé ces derniers jours d’élargir le gouvernement et de tenir des élections en décembre, rapporte le site Libération.  Les islamistes ont aussi évoqué, sans réelles précisions, un référendum sur la poursuite de la «transition» post-révolutionnaire.

«Dans les régimes démocratiques, les manifestations ne changent pas les gouvernements, c’est dans les régimes dictatoriaux qu’une manifestation est en mesure de faire tomber le régime», a estimé le chef du parti Ennahda Rached Ghannouchi, faisait certainement référence au scénario égyptien.

Lu sur Libération

Slate Afrique

La rédaction de Slate Afrique.

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