mis à jour le

Une entreprise sur dix fraude en Algérie
La fraude fiscale est un fléau de grande ampleur qui met en danger l’économie algérienne.
L’illégalité est une «tendance lourde» dans l’économie nationale. C’est ce que prouvent les chiffres avancés par la DGI (Direction générale des impôts) et relayés par Algérie Focus.
Le fichier national des fraudes, établi depuis 2007, compte presque 100.000 noms, révèle l’article. D’après le site, 65% de ces entités physiques ou morales sont des entreprises qui n’ont pas déposé leurs comptes sociaux pour les exercices 2008 à 2011. Les sociétés sont aussi fichées pour infractions bancaires, pratiques commerciales illicites, non-paiement des impôts ou pour avoir fait de fausses déclarations à la DGI, la douane ou direction du commerce, explique Algérie Focus.
Sur le million d’entreprises que compte l’Algérie, près de 10% figurent dans le fichier de la DGI, souligne l’article. Ce n’est donc pas un phénomène marginal mais un problème majeur qui plombe l’économie algérienne. D’autant plus que, selon le site, certains fraudeurs ne se trouvent peut-être pas sur la liste, ayant réussi à duper les autorités.
La DGI promet d’appliquer des sanctions pour les sociétés qui ne régulariseront pas leur situation, ajoute Algérie Focus: les avantages fiscaux des entreprises seront supprimés et elles pourraient être «exclues des opérations de commerce extérieur et de soumission aux marchés publics», prévient l’institution.
Lu sur Algérie Focus