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Manifestations contre l'islamophobie, Paris / David Monniaux via Wikimedia Commons
Manifestations contre l'islamophobie, Paris / David Monniaux via Wikimedia Commons

La France est-elle islamophobe?

La question n'est pas nouvelle, mais elle s'est de nouveau posée après les événements de Trappes, en juillet.

Un groupe de jeunes au pied d’un immeuble du quartier des Merisiers à Trappes. Plus loin, des femmes discutent tandis que des enfants jouent dans les allées.

Après une journée passée à s’abriter de la chaleur écrasante ou de retour du travail, les habitants des Merisiers profitent de la relative fraîcheur de la soirée avant l’heure de la rupture du jeûne. Du moins pour ceux qui pratiquent le ramadan.

A voir le climat insouciant qui règne, on a peine à croire qu’il y a à peine une dizaine de jours, des émeutes ont opposé plus de 200 personnes aux forces de l’ordre, devant le commissariat situé à quelques centaines de mètres.

Dans les récriminations des jeunes, méfiants vis-à-vis de la presse qui «retournent nos propos», selon Sélim, un chauffeur de bus de 26 ans, ce qui domine, ce sont les relations avec la police.

«Il y a un très gros problème à Trappes. Les policiers, surtout les jeunes, se croient tout permis. Ils parlent mal à nos parents, les tutoient

Tous mettent notamment en cause une même équipe de la BAC circulant dans une 308 noire.

«Ils connaissent jusqu’à notre date de naissance, plaisante Sélim, nous appellent par nos noms, mais cela ne les empêche pas de nous contrôler en permanence. Souvent, lors de ces contrôles d’identité, ils nous entraînent à l’écart dans les bâtiments pour mieux nous fouiller, jusque dans nos caleçons, ou nous font enlever nos baskets. Même les “petits”. C’est de la provocation et de l’humiliation

Ce que confirme Mohamed, 40 ans, sorti prendre l’air avec ses deux jeunes enfants:

«Les policiers, on les voit soit pour contrôler, soit pour courir derrière les jeunes. J’observe aussi leur attitude irrespectueuse vis-à-vis des femmes portant le foulard

Cet habitant du quartier des Merisiers déplore qu’ils ne prennent pas le temps de «parler avec les gens, de casser les barrières».

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