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Francesca Chaouqui, la Marocaine qui conseille le pape François
Spécialiste des relations publiques, elle va aider à restructurer les finances du Vatican.
La première grande visite du pape François hors du Vatican, à l’occasion des Journées mondiales de la jeunesse au Brésil, apparaît déjà comme une réussite. Au vu de la ferveur populaire. Ce 25 juillet, le souverain pontife rencontre les jeunes sur la page de Copacabana.
Mais avant le faire le déplacement pour le Brésil, le pape François a mis en place un comité consultatif chargé de réfléchir à la restructuration des finances du Vatican, considérablement éprouvées ces dernières années.
Il s’agit d’un collège de huit personnalités toutes issues de l’extérieur du Saint Siège. Parmi elles, une figure peu attendue: une femme! Francesca Chaouqui est âgée de 30 ans et est née d’un père marocain et d’une mère italienne. La presse italienne l’encense déjà et la présente même comme une excellente gestionnaire. Le quotidien La Repubblica rappelle ainsi son passage chez Ernst & Young où elle s’est occupée de communication et de relations publiques.
Mais si Francesca Chaouqui a du sang marocain, La Republicca voit d’abord en elle une fervente catholique, plutôt proche de l’Opus Dei, un mouvement de l’Eglise catholique qui fait du travail et de la moindre circonstance de la vie comme une occasion de rencontrer Dieu.
L’on comprend mieux la réaction de Francesca Chaouqui, à l’annonce de sa nomination au sein de ce comité consultatif ont elle est aussi la plus jeune membre.
«Je vais me mettre entièrement au servie du saint père. Mon seul objectif est d’être utile», a-t-elle déclaré à la presse, qui ne manque pas de rappeler son homonymie avec le pape François.
Mais le défi qui attend Francesca Chaouqui et ses collègues du commité consultatif est des plus titanesques: réfléchir à la meilleure façon d’assainir les finances de l’Etat du Vatican.
Lu sur La Repubblica