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Il ne faut rien attendre des législatives togolaises
Le scrutin se déroule ce 25 juillet dans un climat de grande suspicion.
Les Togolais élisent depuis ce 25 juillet leurs députés. Le scrutin, initialement prévu en octobre 2012, se déroule dans un contexte de très forte crise sociopolitique et économique. Et l’un des enjeux majeurs de l’élection est la transparence.
Près de 1200 candidats se disputent les 91 sièges de la chambre des députés. Face au parti au pouvoir, UNIR (Union pour la République) du président Faure Gnassingbé, l’opposition est représentée par deux grandes coalitions (Sauvons le Togo et Arc-en-ciel).
Comme le souligne RFI, pour l’opposition qui a longtemps rejeté le processus électoral, il s‘agit de déterminer, à travers ce scrutin, qui sera son leader. Et pour le parti au pouvoir, il s’agit d’un test, à deux ans de la présidentielle.
La vigilance est donc de mise, avertit le quotidien burkinabè L’observateur Paalga, tant le déficit de confiance entre les deux camps est énorme.
Le pouvoir estime avoir donné tous les gages d’un scrutin transparent et l’opposition considère que les jeux sont faits. En témoignent les nombreuses irrégularités observées dans l’organisation du scrutin. Le 24 juillet, le Collectif Sauvons le Togo a découvert environ 1599 bureaux de vote fictifs.
Lu sur L’observateur Paalga