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Questions sur l'assassinat de Philippe Verdon
Selon un rapport d’autopsie, l'otage français a reçu une balle dans la tête.
Philippe Verdon est mort «assassiné d’une balle dans la tête». C’est la conclusion de l’autopsie pratiquée le 18 juillet sur le corps de l’otage français d’Aqmi qui avait été rapatrié la veille à Paris. Sa dépouille a été retrouvée dans la nuit du 6 au 7 juillet, près de Tessalit, dans le Nord-Mali.
Après ce rapport d’autopsie, la France a ouvert une enquête pour «enlèvement et séquestration suivie de mort, en bande organisée, en lien avec en entreprise terroriste» et «assassinat en lien avec une entreprise terroriste».
Philippe Verdon, 53 ans, avait été enlevé par al-Qaida au Maghreb islamique en novembre 2011, avec un autre Français, Serge Lazarevic, au nord-est du Mali. Le 19 mars Aqmi annonçait avoir exécuté Philippe Verdon, mais Paris n’avait jamais confirmé.
Une question subsiste désormais: pourquoi Philippe Verdon a-t-il été assassiné? Lorsqu’il avait annoncé sa mort en mars 2013, Aqmi avait parlé de «représailles de l’intervention militaire française» au Mali. Mais, il y a aussi l’hypothèse de la maladie, comme le souligne à RFI, Pascal Lupart, le président du comité de soutien à Philippe Verdon:
«Il a peut-être été tué parce qu’il était au plus mal. C’est une hypothèse qui pourrait devenir une vérité.»
Slate Afrique
La rédaction de Slate Afrique.
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