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Egypte : Abdou Diouf appelle les acteurs ''à la retenue et au calme’’
(APS) - Le secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf, ''suit avec la plus grande attention l'évolution de la situation en Egypte et appelle l'ensemble des acteurs à la retenue et au calme dans un contexte extrêmement tendu''.
Dans un communiqué reçu à l'APS, jeudi, M. Diouf, ''condamne tous les actes de violences commis ces dernières semaines, en particulier les agressions et crimes sexuels contre les femmes, et exhorte les forces de sécurité à assurer la protection de la population égyptienne''.
Le juge Adli Mansour, président de la Haute Cour constitutionnelle égyptienne, a prêté serment jeudi en tant que chef de l'Etat par intérim. Il succède ainsi au président Mohamed Morsi, destitué mercredi, dans le cadre du processus de transition défini par l'armée.
Dans le communiqué, Abdou Diouf ''regrette vivement que la crise politique qui sévit en Egypte depuis plusieurs mois n'ait pu se résoudre par les voies du dialogue et dans le strict respect du cadre démocratique, conformément aux principes énoncés dans la Déclaration de Bamako''.
''Il est impératif que la légalité soit rétablie de manière pacifique, inclusive et respectueuse des principes démocratiques ainsi que des droits et des libertés de tous les Egyptiens'', a déclaré le secrétaire général de la Francophonie.
Il rappelle que ''la responsabilité première des acteurs politiques et militaires égyptiens est de garantir les libertés d'expression et de manifestation, et de mettre fin aux arrestations arbitraires, afin que soient préservés les acquis démocratiques de la révolution de 2011''.
Dans un communiqué reçu à l'APS, jeudi, M. Diouf, ''condamne tous les actes de violences commis ces dernières semaines, en particulier les agressions et crimes sexuels contre les femmes, et exhorte les forces de sécurité à assurer la protection de la population égyptienne''.
Le juge Adli Mansour, président de la Haute Cour constitutionnelle égyptienne, a prêté serment jeudi en tant que chef de l'Etat par intérim. Il succède ainsi au président Mohamed Morsi, destitué mercredi, dans le cadre du processus de transition défini par l'armée.
Dans le communiqué, Abdou Diouf ''regrette vivement que la crise politique qui sévit en Egypte depuis plusieurs mois n'ait pu se résoudre par les voies du dialogue et dans le strict respect du cadre démocratique, conformément aux principes énoncés dans la Déclaration de Bamako''.
''Il est impératif que la légalité soit rétablie de manière pacifique, inclusive et respectueuse des principes démocratiques ainsi que des droits et des libertés de tous les Egyptiens'', a déclaré le secrétaire général de la Francophonie.
Il rappelle que ''la responsabilité première des acteurs politiques et militaires égyptiens est de garantir les libertés d'expression et de manifestation, et de mettre fin aux arrestations arbitraires, afin que soient préservés les acquis démocratiques de la révolution de 2011''.