mis à jour le

Lutte- Gaston Mbengue promoteur : «Je pourrais relever mes cachets la saison prochaine»
Gaston Mbengue est déjà entré de plain-pied dans la saison prochaine. Il a déjà ficelé Ama Baldé-Malick Niang et promet «des surprises». Avec la possibilité de relever ses cachets. Un face à face avec Aziz Ndiaye, le promoteur qui a raflé la mise cette saison, est inévitable. Avec en toile de fond, la guerre des opérateurs de téléphonie.
Rewmi : Vous avez ficelé Ama Baldé-Malick Niang pour la saison prochaine. C'est le retour de Gaston Mbengue au premier plan ?
Gaston Mbengue : Je ne suis jamais sorti de la lutte. J'ai organisé sept combats de lutte cette saison. J'ai organisé mon dernier combat le 23 juin dernier.
Mais cette saison, contrairement à un promoteur comme Aziz Ndiaye, vous vous êtes détournés des ténors. On vous a surtout vu au foot ?
J'ai plusieurs cordes à mon arc. Ndiambour (il est le président du club, Ndlr) et moi, c'est une question d'amour. Cette équipe qui m'a permis d'organiser mes permis d'organiser mes premiers combats de lutte, en 1992. C'est à partir delà que je me suis consacré totalement à la lutte. Cette année, j'ai réduit un tout petit peu mes activités dans l'arène, mais je ne l'ai pas quittée. C'était un choix de me consacrer à l'équipe de ma ville.
Et ça se passe mieux que dans la lutte ?
Mon intention était de faire monter cette équipe dans l'élite. Malheureusement, on n'a pas atteint cet objectif. Je ne baisse pas pavillon, je tiens toujours à réaliser ce rêve, de placer Ndiambour parmi les meilleurs équipes du pays. On fera plus d'efforts la saison prochaine, pour atteindre cet objectif.
Malgré cet objectif, vous pensez déjà à la saison prochaine de lutte avec le combat Ama Baldé-Malick Niang que vous avez ficelé.
Comment comptez-vous concilier les deux ?
Ça ne sera pas compliqué. Et je réserve à l'arène des surprises. Mon destin est lié à la lutte. J'assume. Je ferai mieux que les saisons précédentes. J'ai une équipe dégourdie au niveau de Gaston production. Ce sont des professionnels, qui peuvent organiser un combat sans moi. Au niveau de l'équipe du Ndiambour, il y a un Comité directeur. Moi, je ne fais que donner les orientations.
«Je suis le meilleur dans ce milieu.Tout le monde se réfère à moi.»
Aziz Ndiaye a occupé le haut du pavé chez les promoteurs. Comment avez-vous trouvé sa saison ?
L'essentiel, c'est que les combats de lutte ont été organisés. Je suis très mal placé jugé ce que les autres ont fait.
Il vous a damé le pion à tous les promoteurs.
Je suis le meilleur dans ce milieu. Je peux dire que tout le monde se réfère à moi. Franchement, je ne regarde pas au tour de moi. Personne dans l'arène ne peut faire mieux que moi. Je suis un professionnel. Cela fait 21 ans que je suis dans ce métier, donc je ne suis pas inquiété.
Vous aviez fixé un plafond pour les cachets des lutteurs. Actuellement que les enchères grimpent. Comptez-vous reconsidérer la question des cachets ?
Je n'exclus pas d'améliorer mes cachets. De toutes les façons, je suis le premier promoteur à avoir payé de gros cachets à un lutteur. Alors, c'est possible d'augmenter la mise. Mais, si je le fais ce n'est pas pour la concurrence.
Orange, qui vous accompagne souvent, avait boudé l'arène pour protester contre la violence. Allez-vous faire revenir cet opérateur ?
J'avais réduit mes activités avec Orange ces derniers temps. C'est dans mes plans de renouer avec cet opérateur, mais rien n'est encore ficelé pour le moment. S'il y a une possibilité de travailler avec Orange, je n'hésiterai pas. Personne ne peut cracher sur leur proposition. C'est le meilleur sponsor dans l'arène.
En dehors de Malick Niang-Ama Baldé que proposez-vous aux amateurs pour la prochaine saison ?
Laissons le temps au temps. L'avenir nous édifiera de toutes les façons.
Entre un succès du Ndiambour et un succès dans l'arène, vous choisirez quoi ?
Moi j'aime le défi. Rien n'est difficile dans la vie, si on a la volonté de réussir. Mais je préfère réussir au niveau du Ndiambour que dans la lutte, parce que le Ndiambour, c'est tout une ville qui est derrière. Ma priorité aujourd'hui, c'est le Ndiambour, parce que cela me rapproche de la population. Et Gaston production c'est juste une personne. Donc, mieux vaut réussir avec ma ville que de réussir tout seul.
Propos recueillis par Issiaka TOURE
Gaston Mbengue : Je ne suis jamais sorti de la lutte. J'ai organisé sept combats de lutte cette saison. J'ai organisé mon dernier combat le 23 juin dernier.
Mais cette saison, contrairement à un promoteur comme Aziz Ndiaye, vous vous êtes détournés des ténors. On vous a surtout vu au foot ?
J'ai plusieurs cordes à mon arc. Ndiambour (il est le président du club, Ndlr) et moi, c'est une question d'amour. Cette équipe qui m'a permis d'organiser mes permis d'organiser mes premiers combats de lutte, en 1992. C'est à partir delà que je me suis consacré totalement à la lutte. Cette année, j'ai réduit un tout petit peu mes activités dans l'arène, mais je ne l'ai pas quittée. C'était un choix de me consacrer à l'équipe de ma ville.
Et ça se passe mieux que dans la lutte ?
Mon intention était de faire monter cette équipe dans l'élite. Malheureusement, on n'a pas atteint cet objectif. Je ne baisse pas pavillon, je tiens toujours à réaliser ce rêve, de placer Ndiambour parmi les meilleurs équipes du pays. On fera plus d'efforts la saison prochaine, pour atteindre cet objectif.
Malgré cet objectif, vous pensez déjà à la saison prochaine de lutte avec le combat Ama Baldé-Malick Niang que vous avez ficelé.
Comment comptez-vous concilier les deux ?
Ça ne sera pas compliqué. Et je réserve à l'arène des surprises. Mon destin est lié à la lutte. J'assume. Je ferai mieux que les saisons précédentes. J'ai une équipe dégourdie au niveau de Gaston production. Ce sont des professionnels, qui peuvent organiser un combat sans moi. Au niveau de l'équipe du Ndiambour, il y a un Comité directeur. Moi, je ne fais que donner les orientations.
«Je suis le meilleur dans ce milieu.Tout le monde se réfère à moi.»
Aziz Ndiaye a occupé le haut du pavé chez les promoteurs. Comment avez-vous trouvé sa saison ?
L'essentiel, c'est que les combats de lutte ont été organisés. Je suis très mal placé jugé ce que les autres ont fait.
Il vous a damé le pion à tous les promoteurs.
Je suis le meilleur dans ce milieu. Je peux dire que tout le monde se réfère à moi. Franchement, je ne regarde pas au tour de moi. Personne dans l'arène ne peut faire mieux que moi. Je suis un professionnel. Cela fait 21 ans que je suis dans ce métier, donc je ne suis pas inquiété.
Vous aviez fixé un plafond pour les cachets des lutteurs. Actuellement que les enchères grimpent. Comptez-vous reconsidérer la question des cachets ?
Je n'exclus pas d'améliorer mes cachets. De toutes les façons, je suis le premier promoteur à avoir payé de gros cachets à un lutteur. Alors, c'est possible d'augmenter la mise. Mais, si je le fais ce n'est pas pour la concurrence.
Orange, qui vous accompagne souvent, avait boudé l'arène pour protester contre la violence. Allez-vous faire revenir cet opérateur ?
J'avais réduit mes activités avec Orange ces derniers temps. C'est dans mes plans de renouer avec cet opérateur, mais rien n'est encore ficelé pour le moment. S'il y a une possibilité de travailler avec Orange, je n'hésiterai pas. Personne ne peut cracher sur leur proposition. C'est le meilleur sponsor dans l'arène.
En dehors de Malick Niang-Ama Baldé que proposez-vous aux amateurs pour la prochaine saison ?
Laissons le temps au temps. L'avenir nous édifiera de toutes les façons.
Entre un succès du Ndiambour et un succès dans l'arène, vous choisirez quoi ?
Moi j'aime le défi. Rien n'est difficile dans la vie, si on a la volonté de réussir. Mais je préfère réussir au niveau du Ndiambour que dans la lutte, parce que le Ndiambour, c'est tout une ville qui est derrière. Ma priorité aujourd'hui, c'est le Ndiambour, parce que cela me rapproche de la population. Et Gaston production c'est juste une personne. Donc, mieux vaut réussir avec ma ville que de réussir tout seul.
Propos recueillis par Issiaka TOURE