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Le Conseil suprême des forces armées d’Egypte tient une réunion d’urgence
Le Conseil suprême des forces armées d’Egypte tient une réunion d’urgence à quelques heures de l’expiration de l’ultimatum lancé par des militaires lundi 1èr juillet , rapporte l’agence Reuters.
Le commandement des forces armées égyptiennes a accordé 48 heures à toutes les forces politiques du pays pour satisfaire les revendications du peuple. L’armée a également fait savoir que si la volonté populaire n’était pas respectée, les militaires appliqueraient leur propre plan d’action visant à sortir le pays de la crise. Le président Mohamed Morsi, issu du mouvement des Frères musulmans, a rejeté l’ultimatum des militaires.
La situation en Egypte s’est nettement détériorée le 30 juin suite aux rassemblements massifs de protestation contre la gouvernance du président islamiste.
Continuer la pression de la rue
Le mouvement d’opposition égyptien Tamarod ( rébellion ), qui réclame la démission du président islamiste Mohamed Morsi, a appelé ses partisans à descendre dans la rue avant l’expiration du délai accordé par l’armée aux forces politiques du pays pour désamorcer la crise.
« Aujourd’hui est un jour important. Sortez pour défendre notre révolution », lit-on dans une déclaration de Tamarod mise en ligne sur sa page Facebook.
Les opposants appellent la population à se rassembler cet après-midi devant l’état-major de la Garde républicaine pour exiger l’arrestation du président Morsi.
Le commandement des forces armées égyptiennes a accordé lundi 48 heures à toutes les forces politiques du pays pour « satisfaire les revendications de la rue ».
L’armée a également fait savoir que si la volonté du peuple n’était pas respectée, les militaires appliqueraient leur propre « feuille de route » visant à sortir le pays de la crise.
Le chef de l’Etat et les islamistes qui le soutiennent ont rejeté l’ultimatum des militaires.
Le Caire et d’autres villes égyptiennes ont été mardi le théâtre d’affrontements violents entre les partisans et les adversaires de Mohamed Morsi. Ces accrochages ont fait près de 20 morts et plus de 200 blessé