mis à jour le

Des Sénégalais arrêtés au Maroc décrochent la liberté provisoire
Les 21 migrants sénégalais arrêtés, fin mai, à la suite de heurts avec les forces de l'ordre marocaines dans l'enceinte de leur représentation à Rabat, ont été remis mardi en liberté provisoire, a-t-on appris de source judiciaire. "Après que l'ambassade du Sénégal eut retiré sa plainte, nous avons demandé la liberté provisoire, qui nous a été accordée", a déclaré à l'AFP Me Naïma Guellaf, une des avocates des prévenus. "La prochaine audience a été fixée au 9 juillet", a-t-elle ajouté. Les 21 Sénégalais, dont quatre femmes qui avaient déjà été libérées, sont poursuivis pour "attroupement armé, désobéissance et violences contre les forces de l'ordre". Contactée par l'AFP, l'ambassade du Sénégal à Rabat, qui avait elle-même porté plainte, est restée injoignable.
Le 28 mai, les forces de l'ordre marocaines étaient intervenues dans l'enceinte de la représentation pour déloger une centaine de personnes, pour la plupart, des migrants sénégalais, venues protester contre un "acharnement" des autorités marocaines à leur égard. L'ambassadeur du Sénégal au Maroc, Amadou Sow, avait, par la suite, affirmé au quotidien sénégalais Le Soleil avoir fait appel aux forces de l'ordre, en raison du caractère menaçant des manifestants, armés, selon lui, de barres de fer. Un réseau d'Ong, dont l'Association marocaine des droits humains (Amdh), avait décrié l'attitude de la représentation sénégalaise, ajoutant que plusieurs manifestants avaient été blessés durant l'intervention. Ces Ong avaient appelé Dakar à "ouvrir une enquête autour des allégations de violations des droits des ressortissants sénégalais au Maroc".
REWMI QUOTIDIEN
Le 28 mai, les forces de l'ordre marocaines étaient intervenues dans l'enceinte de la représentation pour déloger une centaine de personnes, pour la plupart, des migrants sénégalais, venues protester contre un "acharnement" des autorités marocaines à leur égard. L'ambassadeur du Sénégal au Maroc, Amadou Sow, avait, par la suite, affirmé au quotidien sénégalais Le Soleil avoir fait appel aux forces de l'ordre, en raison du caractère menaçant des manifestants, armés, selon lui, de barres de fer. Un réseau d'Ong, dont l'Association marocaine des droits humains (Amdh), avait décrié l'attitude de la représentation sénégalaise, ajoutant que plusieurs manifestants avaient été blessés durant l'intervention. Ces Ong avaient appelé Dakar à "ouvrir une enquête autour des allégations de violations des droits des ressortissants sénégalais au Maroc".
REWMI QUOTIDIEN