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Vacances scolaires : Les candidats au Cfee partagés entre jeux et visites aux parents
S'amuser n'est pas le seul dada des élèves des petites classes, pour meubler les vacances scolaires. Certains d'entre eux comptent rendre visite à des proches, histoire de raffermir les liens parentaux.
Si certains élèves ne pensent qu'à s'amuser pendant les vacances scolaires, d'autres s'engagent à aller rendre visite aux parents. Après avoir passé son Certificat de fin d'études élémentaires (Cfee), Mariama Sy, âgée de 11 ans, a opté aller chez sa tante qui vit à Kolda. Un brin plus mature que ses camarades de même âge, elle semble piquée par le virus touristique. «J'ai décidé d'aller chez ma tante, au lieu de rester ici pour s'amuser et ne rien faire», confesse-t-elle, précisant profiter de l'expérience de ses cousines et cousins pour préparer la sixième. «Je ne veux pas rester à Liberté 6, parce que la plupart de mes amies ne pensent qu'à s'amuser, alors que mon papa me dit toujours qu'il faut travailler pour réussir dans la vie et moi je crois en cela», poursuit-elle. D'après sa maman, Khadija Gueye, trouvée en train de préparer les affaires de sa fille, «chaque année, Mariama ne veut pas rester un jour de plus après la fermeture de leur classe, elle a hâte de partir chez sa tante à Kolda», rappelant que la condition pour ce périple, c'est d'avoir de bonnes notes.
Pourtant, à en croire les propos d'une amie de Mariama Sy, les vacances sont un moment pour les élèves de s'amuser. «J'ai étudié pendant neuf mois et je dois m'amuser pendant ces trois mois de vacances», martèle Aminata Daff, avant d'ajouter qu'elle va, de temps en temps, rendre visite à ses tantes et oncles qui habitent à Dakar. Aminata Daff rappelle que l'année dernière, en vacance en Casamance, elle a beaucoup souffert des piqures des moustiques.
D'autres, par contre, n'ont pas le choix. C'est le cas de Soukeyna Ndiaye des Hlm 4 qui confie n'avoir jamais quitté Dakar, alors que son plus grand rêve est d'aller visiter d'autres localités. Soukeyna Ndiaye est une victime collatérale de la difficile conjoncture, Salimata Doucouré, sa mère, estimant que laisser partir son enfant en vacances, c'est fuir ses responsabilités parentales et augmenter les charges de l'autre. Cette Nigérienne, Balkissa Sadou, informe vouloir profiter des vacances pour apprendre à préparer des plats comme le riz au poisson, le mafé, entre autres, pour en faire gouter à ses parents au pays. Après un séjour de 3 ans au Sénégal, elle compte retourner au Niger.
Aïssatou DOUCOURE NDIAYE
Si certains élèves ne pensent qu'à s'amuser pendant les vacances scolaires, d'autres s'engagent à aller rendre visite aux parents. Après avoir passé son Certificat de fin d'études élémentaires (Cfee), Mariama Sy, âgée de 11 ans, a opté aller chez sa tante qui vit à Kolda. Un brin plus mature que ses camarades de même âge, elle semble piquée par le virus touristique. «J'ai décidé d'aller chez ma tante, au lieu de rester ici pour s'amuser et ne rien faire», confesse-t-elle, précisant profiter de l'expérience de ses cousines et cousins pour préparer la sixième. «Je ne veux pas rester à Liberté 6, parce que la plupart de mes amies ne pensent qu'à s'amuser, alors que mon papa me dit toujours qu'il faut travailler pour réussir dans la vie et moi je crois en cela», poursuit-elle. D'après sa maman, Khadija Gueye, trouvée en train de préparer les affaires de sa fille, «chaque année, Mariama ne veut pas rester un jour de plus après la fermeture de leur classe, elle a hâte de partir chez sa tante à Kolda», rappelant que la condition pour ce périple, c'est d'avoir de bonnes notes.
Pourtant, à en croire les propos d'une amie de Mariama Sy, les vacances sont un moment pour les élèves de s'amuser. «J'ai étudié pendant neuf mois et je dois m'amuser pendant ces trois mois de vacances», martèle Aminata Daff, avant d'ajouter qu'elle va, de temps en temps, rendre visite à ses tantes et oncles qui habitent à Dakar. Aminata Daff rappelle que l'année dernière, en vacance en Casamance, elle a beaucoup souffert des piqures des moustiques.
D'autres, par contre, n'ont pas le choix. C'est le cas de Soukeyna Ndiaye des Hlm 4 qui confie n'avoir jamais quitté Dakar, alors que son plus grand rêve est d'aller visiter d'autres localités. Soukeyna Ndiaye est une victime collatérale de la difficile conjoncture, Salimata Doucouré, sa mère, estimant que laisser partir son enfant en vacances, c'est fuir ses responsabilités parentales et augmenter les charges de l'autre. Cette Nigérienne, Balkissa Sadou, informe vouloir profiter des vacances pour apprendre à préparer des plats comme le riz au poisson, le mafé, entre autres, pour en faire gouter à ses parents au pays. Après un séjour de 3 ans au Sénégal, elle compte retourner au Niger.
Aïssatou DOUCOURE NDIAYE