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ECONOMIE NUMERIQUE Une révolution pour l’emploi au Sénégal
A l'instar des pays en voie de développement, le Sénégal a décidé de se mettre à l'air du numérique. Une révolution qui menace l'emploi.
Etre à la pointe du numérique rendrait le Sénégal compétitif sur l'international. Tant les retombées économiques, dans tous les domaines d'activités, seront nombreuses et la création de richesse soutenue. Mais avec les grands bouleversements qu'elle charrie dans les économies traditionnelles, cette révolution constitue une menace pour le secteur de l'emploi.
Deux risques sont à craindre : les suppressions de postes relevées dans des pays ayant effectué la transition vers le numérique, secteur où la machine remplace l'homme, et la fuite des cerveaux. Pour ce dernier point, le danger vient du Nord. Selon une enquête du Syndicat régionale des professionnels de l'information et du numérique (Syrpin), basé en France, les cadres biens formés ne courent pas les rues dans les pays développés. Dès lors, lorsqu'un jeune du Sud bénéficie d'une solide formation en la matière, puisque ne trouvant pas chez lui un emploi avec un revenu conséquent, il a tendance à s'expatrier. La tentation est d'autant plus grande que les pays d'accueil casquent fort pour faire venir les talents.
Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l'Economie numérique n'est pas aussi pessimiste. Cheikh Bamba Dièye, qui présidait hier une rencontre sur le sujet, considère les avantages du numérique plutôt que les inconvénients. Lesquels, à son avis, son surmontables.
Pour la question du déficit de formation, Cheikh Bamba Dièye fait confiance aux instituts de formation et universités sénégalaises, «qui offrent des formations de qualité». Par rapport aux pertes d'emplois qu'engendrerait le passage au numérique, le ministre se veut tout aussi rassurant : «S'il y a un secteur qui permet aujourd'hui à la jeune génération de pouvoir se positionner et d'avoir les moyens de participer au développement, c'est celui du numérique, défend-t-il. Il s'agit seulement d'être formé, d'avoir un Bac plus 2 ou 3 et un ordinateur connecté à internet pour commencer à travailler. L'économie numérique impacte énormément sur notre économie. Auront tort ceux qui ne s'adapterons».
Toutefois, le saut dans le numérique nécessite des investissements lourds. Ce qui risque de constituer un handicap pour le désir des pouvoirs publics d'effectuer la transition au Sénégal où le fracture numérique est encore grande.
Christine MENDY
Deux risques sont à craindre : les suppressions de postes relevées dans des pays ayant effectué la transition vers le numérique, secteur où la machine remplace l'homme, et la fuite des cerveaux. Pour ce dernier point, le danger vient du Nord. Selon une enquête du Syndicat régionale des professionnels de l'information et du numérique (Syrpin), basé en France, les cadres biens formés ne courent pas les rues dans les pays développés. Dès lors, lorsqu'un jeune du Sud bénéficie d'une solide formation en la matière, puisque ne trouvant pas chez lui un emploi avec un revenu conséquent, il a tendance à s'expatrier. La tentation est d'autant plus grande que les pays d'accueil casquent fort pour faire venir les talents.
Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l'Economie numérique n'est pas aussi pessimiste. Cheikh Bamba Dièye, qui présidait hier une rencontre sur le sujet, considère les avantages du numérique plutôt que les inconvénients. Lesquels, à son avis, son surmontables.
Pour la question du déficit de formation, Cheikh Bamba Dièye fait confiance aux instituts de formation et universités sénégalaises, «qui offrent des formations de qualité». Par rapport aux pertes d'emplois qu'engendrerait le passage au numérique, le ministre se veut tout aussi rassurant : «S'il y a un secteur qui permet aujourd'hui à la jeune génération de pouvoir se positionner et d'avoir les moyens de participer au développement, c'est celui du numérique, défend-t-il. Il s'agit seulement d'être formé, d'avoir un Bac plus 2 ou 3 et un ordinateur connecté à internet pour commencer à travailler. L'économie numérique impacte énormément sur notre économie. Auront tort ceux qui ne s'adapterons».
Toutefois, le saut dans le numérique nécessite des investissements lourds. Ce qui risque de constituer un handicap pour le désir des pouvoirs publics d'effectuer la transition au Sénégal où le fracture numérique est encore grande.
Christine MENDY