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Plus de trente ans d’émigration, puis le néant…
Ibrahima Sall est une icône dans la localité de Ndioum. Le sexagénaire à la retraite, capitaliste plus de trente ans d'immigration. Sall a émigré pour la France en 1963, juste avant la naissance de sa fille aînée. De retour au pays, il y a quatorze ans maintenant, l'investissement dans l'aventure migratoire tarde à porter ses fruits.
Ibrahima Sall a investi le rappel de sa retraite dans l'agriculture. Il a ainsi acquis un champ de 5 hectares, pour la culture du sorgho, du maïs et bien d'autres produits céréaliers et maraichers.
L'investissement n'a pas généré les retombées escomptées. Les récoltes étaient destinées au commerce, mais la famille a été obligée de procéder à un détournement d'objectifs.
Les denrées permettent de nourrir la progéniture d'Ibrahima Sall d'abord. La famille ne disposant pas d'assez de ressources pour l'entretien d'un tel investissement ne produit finalement qu'à suffisance pour juste obtenir l'autonomie financière nécessaire à sa prise en charge (autonomie).
Les deux épouses qui prennent de l'âge et vieillissant, sont chargées de gérer les cultures produites. Elles n'y parviennent pas trop non plus, car n'ayant pas la main-d'½uvre suffisante pour labourer tout le champ. De plus, les cultures ne peuvent foisonner, faute de moyens d'irrigation adéquats ; les pertes en eau sont énormes.
L'investissement a été réalisé sans étude de faisabilité préalable. Ibrahima Sall était pourtant très soucieux de préserver la terre de ces ancêtres, une surface qui risquait d'être aliénée partie intégrante au lot de terrains réservé au domaine national. Une manière, selon la première épouse, de s'arroger le droit d'accéder à la terre.
Actuellement, les épouses de l'ancien immigré sont contraintes d'appeler à contribution les petits-enfants, qui ne s'intéressent pas trop, pour le moment, à l'agriculture. Du coup, ce sont des milliers de francs Cfa qui risquent de partir en poussière.
La famille Sall a formulé plusieurs demandes à la mairie sans succès. Encore une nouvelle volonté de réinvestir au Sénégal, qui passe sous silence, sinon occultée et pas favorisée ni encouragée.
La Tribune
Ibrahima Sall a investi le rappel de sa retraite dans l'agriculture. Il a ainsi acquis un champ de 5 hectares, pour la culture du sorgho, du maïs et bien d'autres produits céréaliers et maraichers.
L'investissement n'a pas généré les retombées escomptées. Les récoltes étaient destinées au commerce, mais la famille a été obligée de procéder à un détournement d'objectifs.
Les denrées permettent de nourrir la progéniture d'Ibrahima Sall d'abord. La famille ne disposant pas d'assez de ressources pour l'entretien d'un tel investissement ne produit finalement qu'à suffisance pour juste obtenir l'autonomie financière nécessaire à sa prise en charge (autonomie).
Les deux épouses qui prennent de l'âge et vieillissant, sont chargées de gérer les cultures produites. Elles n'y parviennent pas trop non plus, car n'ayant pas la main-d'½uvre suffisante pour labourer tout le champ. De plus, les cultures ne peuvent foisonner, faute de moyens d'irrigation adéquats ; les pertes en eau sont énormes.
L'investissement a été réalisé sans étude de faisabilité préalable. Ibrahima Sall était pourtant très soucieux de préserver la terre de ces ancêtres, une surface qui risquait d'être aliénée partie intégrante au lot de terrains réservé au domaine national. Une manière, selon la première épouse, de s'arroger le droit d'accéder à la terre.
Actuellement, les épouses de l'ancien immigré sont contraintes d'appeler à contribution les petits-enfants, qui ne s'intéressent pas trop, pour le moment, à l'agriculture. Du coup, ce sont des milliers de francs Cfa qui risquent de partir en poussière.
La famille Sall a formulé plusieurs demandes à la mairie sans succès. Encore une nouvelle volonté de réinvestir au Sénégal, qui passe sous silence, sinon occultée et pas favorisée ni encouragée.
La Tribune