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La révolution énergétique des Algériens
Le pays affirme que 40% de l'électricité nationale sera d'origine renouvelable à l'horizon 2030.
Les énergies renouvelables sont un enjeu stratégique pour l'Algérie, qui vise à long terme leur exportation vers l’Europe, et particulièrement l’Espagne. Depuis 2011, l’Etat a investi 60 milliards de dollars dans ce marché.
Selon le quotidien El Watan, d’ici 2030, environ 40% de la production d’électricité destinée à la consommation nationale —soit 12.000 mégawatt (MW)— proviendra de sources renouvelables.
Lors d’une conférence de presse à Alger le 1er juillet, Chahar Boulakhras, PDG de la Société d’électricité et de l’énergie renouvelable (STKM) a détaillé pour le journal le déploiement de ce programme en plusieurs phases. D’après El Watan, l’étape pilote, entre 2012 et 2013, consiste à produire 36 MW à partir d’énergies renouvelables. La période suivante (2014-2015) verra l’augmentation de la production à 580 MW. Le développement à l’échelle industrielle se fera entre 2016 et 2020, à raison de 2.784 MW. Puis le dernier stade, à l’échelle nationale, avec une production de 8.600 MW.
El Watan évoque les chantiers de construction nécessaires à la réalisation de ces objectifs : dix stations de mesure météorologique, une ferme éolienne à Adrar qui produirait 10 MW et une centrale photovoltaïque à Ghardaïa, ainsi qu’à Djanet, Tindouf et Tamanrasset.
Le photovoltaïque et l’éolien représentent des sources d’énergie providentielles pour l’Algérie, qui dispose d’un potentiel considérable en énergie solaire. Ce sont les meilleurs voies d’accès à une énergie «propre» et renouvelable.
Lu sur El Watan