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Maigres retombées économiques de la visite d'Obama: Le Sénégal seul responsable.
Malgré la présence de 400 hommes d'affaires dans la délégation américaine, la visite de 48 heures (26 au 28 juin) de Barack Obama au Sénégal n'a pas été un succès économique. La faute à qui ?
C'est à croire que le business était réservé à l'étape sud africaine, première puissance économique de l'Afrique. D'après beaucoup d'observateurs, même si la récente visite au Sénégal du président américain est un succès diplomatique, elle est en revanche un échec économique. Aucun contrat signé, malgré la présence de 400 hommes d'affaires dans les bagages de Barack Obama, qui a débuté par Dakar sa première tournée africaine avant de la poursuivre par l'Afrique du Sud, pour la terminer par la Tanzanie. Le Président Sénégalais, Macky Sall a beau saluer la décision de son hôte de 48 heures (du 26 au 28 juin) d'ouvrir davantage le marché américain aux produits textiles sénégalais, les retombées économiques du séjour sénégalais d'Obama semblent minimes. Mais, précisent certains spécialistes des relations internationales, la faute n'est pas imputables aux américains. Administrateur du site d'information seneplus et directeur du cabinet LTL Stratégies, René Lake soutient que le Sénégal " n'a pas encore tiré avantage " de l'Agoa, qui ouvre le marché américain à 6000 produits africains.
Christine Mendy Rewmi Quotidien
C'est à croire que le business était réservé à l'étape sud africaine, première puissance économique de l'Afrique. D'après beaucoup d'observateurs, même si la récente visite au Sénégal du président américain est un succès diplomatique, elle est en revanche un échec économique. Aucun contrat signé, malgré la présence de 400 hommes d'affaires dans les bagages de Barack Obama, qui a débuté par Dakar sa première tournée africaine avant de la poursuivre par l'Afrique du Sud, pour la terminer par la Tanzanie. Le Président Sénégalais, Macky Sall a beau saluer la décision de son hôte de 48 heures (du 26 au 28 juin) d'ouvrir davantage le marché américain aux produits textiles sénégalais, les retombées économiques du séjour sénégalais d'Obama semblent minimes. Mais, précisent certains spécialistes des relations internationales, la faute n'est pas imputables aux américains. Administrateur du site d'information seneplus et directeur du cabinet LTL Stratégies, René Lake soutient que le Sénégal " n'a pas encore tiré avantage " de l'Agoa, qui ouvre le marché américain à 6000 produits africains.
Christine Mendy Rewmi Quotidien