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Projet de participation aux élections locales : Y en a marre dans la mare politique
En attendant une décision tranchée sur sa prochaine participation aux élections locales de 2014, qui fait l'objet d'une forte demande, le mouvement Y'en a marre compte lancer le concept «Sii la bokk (j'en fais partie)» pour décloisonner l'espace politique.
La participation du mouvement Y'en a marre aux élections locales de 2014 est sur toutes les lèvres. Nombreux sont ceux qui interpellent les animateurs du mouvement contestataire sur la posture qu'il compte adopter aux prochaines joutes électorales. Une question qui est d'ailleurs en instance de discussion dans le circuit du mouvement et qui n'a toujours pas été tranchée après deux Assemblées générales à Dakar et à Thiès. «C'est une forte demande. Beaucoup de Sénégalais nous ont demandé de créer une liste pour les élections locales, mais les deux Assemblées générales qu'on a tenues à Dakar et à Thiès n'ont pas permis de trancher le débat parce que certains Esprits Y'en a marre sont frileux. Ils pensent que le mouvement ne doit pas s'engager en politique. Toutefois, la discussion se poursuit», a confié le coordonnateur Fadel Barro, samedi dernier, au cours d'une conférence sur le leadership jeunes, à laquelle Y'en a marre était invité à partager son expérience.
Cependant, en attendant une position tranchée sur la question, Fadel Barro et Cie ont décidé de mettre en branle un concept nouveau pour ces élections. «Sii la bokk (j'en fais partie)» sera promu pour, dit-on, «décloisonner l'espace politique et faire en sorte que les mouvements et les citoyens de toutes obédiences puissent participer aux élections locales». Selon le coordonnateur de Y'en a marre, les élections et la gestion publique ne doivent pas être la chasse gardée des seuls politiques. Par conséquent, les citoyens doivent s'impliquer afin que la rupture soit effective. A propos de cette rupture, en vue de l'émergence d'un nouveau leadership capable d'insuffler les transformations sociales attendues, l'expérience de Y'en marre a été vendue en exemple pour les autres jeunes d'Afrique grâce à l'initiative de Lead Afrique.
Au cours de la conférence Tribune de Leaders, il a été demandé au mouvement de porter le concept Nouveau type d'Africains (Nta) au-delà de celui de Nouveau type de Sénégalais (Nts). Un très lourd fardeau, selon Fadel Barro qui soutient que le mouvement n'a pas la prétention d'y arriver seul. Toutefois, avec la floraison de démembrements du mouvement dans certains pays d'Afrique, l'espoir est permis. «Aujourd'hui au Burkina Faso quatre organisations (Esprit Y'en a marre) ont été créées. Il y en a au Gabon, en Mauritanie et un peu partout», se réjouit Fadel Barro.
Le Quotidien
La participation du mouvement Y'en a marre aux élections locales de 2014 est sur toutes les lèvres. Nombreux sont ceux qui interpellent les animateurs du mouvement contestataire sur la posture qu'il compte adopter aux prochaines joutes électorales. Une question qui est d'ailleurs en instance de discussion dans le circuit du mouvement et qui n'a toujours pas été tranchée après deux Assemblées générales à Dakar et à Thiès. «C'est une forte demande. Beaucoup de Sénégalais nous ont demandé de créer une liste pour les élections locales, mais les deux Assemblées générales qu'on a tenues à Dakar et à Thiès n'ont pas permis de trancher le débat parce que certains Esprits Y'en a marre sont frileux. Ils pensent que le mouvement ne doit pas s'engager en politique. Toutefois, la discussion se poursuit», a confié le coordonnateur Fadel Barro, samedi dernier, au cours d'une conférence sur le leadership jeunes, à laquelle Y'en a marre était invité à partager son expérience.
Cependant, en attendant une position tranchée sur la question, Fadel Barro et Cie ont décidé de mettre en branle un concept nouveau pour ces élections. «Sii la bokk (j'en fais partie)» sera promu pour, dit-on, «décloisonner l'espace politique et faire en sorte que les mouvements et les citoyens de toutes obédiences puissent participer aux élections locales». Selon le coordonnateur de Y'en a marre, les élections et la gestion publique ne doivent pas être la chasse gardée des seuls politiques. Par conséquent, les citoyens doivent s'impliquer afin que la rupture soit effective. A propos de cette rupture, en vue de l'émergence d'un nouveau leadership capable d'insuffler les transformations sociales attendues, l'expérience de Y'en marre a été vendue en exemple pour les autres jeunes d'Afrique grâce à l'initiative de Lead Afrique.
Au cours de la conférence Tribune de Leaders, il a été demandé au mouvement de porter le concept Nouveau type d'Africains (Nta) au-delà de celui de Nouveau type de Sénégalais (Nts). Un très lourd fardeau, selon Fadel Barro qui soutient que le mouvement n'a pas la prétention d'y arriver seul. Toutefois, avec la floraison de démembrements du mouvement dans certains pays d'Afrique, l'espoir est permis. «Aujourd'hui au Burkina Faso quatre organisations (Esprit Y'en a marre) ont été créées. Il y en a au Gabon, en Mauritanie et un peu partout», se réjouit Fadel Barro.
Le Quotidien