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Ambassadeur Amadou Bocoum, Directeur de l'Office du Lac de Guiers : " Sur le potentiel du Lac, qui est à 750 millions m3. Dakar ne prélève seulement que 185 mille m3 par jour "
L'émission Grand Oral de Rewmi Fm, recevait samedi dernier, le directeur national de l'Office du Lac de Guiers (Olag), l'Ambassadeur Amadou Bocoum. Ce dernier a abordé l'actualité phare de la semaine à savoir la visite du président Barak Obama, mais aussi, des questions liées à son département, avec le licenciement d'une dizaine de personnes, originaires du département de Dagana, et proches du coordinateur du PDS Oumar Sarr.
Vous êtes à la tête de cet office du Lac de Guiers, à quand l'approvisionnement correcte en eau potable des 96 villages du Lac Guiers
L'office du Lac de Guiers, en prince, son rôle n'est pas de donner de l'eau potable aux populations riveraines. Son rôle, c'est de planifier et gérer la ressource, c'est à dire, le Lac de Guiers, qui est le réservoir et le château d'eau de Dakar. Encore que Dakar ne prélève que très peu, sur le potentiel du Lac, qui est à 750 millions m3. Dakar ne prélève seulement que 185 mille m3 par jour. C'est un peu moins de 68 millions m3 par an, donc, c'est très peu. Le problème de l'approvisionnement en eau potable du Lac, tient à deux éléments : Ce n'est pas normal, que du point de vu éthique, on livre de l'eau à plus de 200 km du Lac, et que les populations, qui sont autour du Lac, ne boivent pas de l'eau potable. Le deuxième élément, notre mission, c'est de protéger la ressource, et de la préserver de la pollution pour les générations futures. Si des gens, autour du lac, n'ont pas d'eau, il va de soi, qu'ils vont assaillir le Lac pour prendre de l'eau, qui n'est pas de bonne qualité, et ces derniers risquent de détruire le Lac, parce qu'ils n'ont pas le choix. Sur fonds propres, nous avons lancé un appel d'offre pour approvisionner en eau, 31/110 villages avant la fin de cette année.
Tout récemment, vous avez procédé à des licenciements d'agents dits proches du coordinateur du PDS, pouvez vous expliquer les raisons de ces licenciements ?
Je n'avais pas procédé à des licenciements, mais plutôt à des restructurations. Et je ne suis pas la seule structure de l'Etat qui est confrontée aujourd'hui, à un sureffectif. A mon arrivée, j'ai trouvé que l'office n'avait pas de comptabilité depuis 2010, date de son lancement. 7 chauffeurs pour 5 véhicules, donc deux ne faisaient rien, 7 personnes pour nettoyer 8 pièces, c'est exagéré. Nous avons découvert 11 lignes téléphoniques directes, et plus de 25 cellulaires remis à chacun. Toute cette gabegie est derrière nous. Actuellement, nous avons réduit la consommation en énergie et en téléphone, pour faire face aux urgences. Ceux qui ont été licenciés, je ne savais pas que c'étaient des gens de Dagana, mais si on n'avait recruté, dans le passé que des agents fictifs, originaires de cette ville, s'il y a des départs, c'est forcément des gens de Dagana. Ce n'est pas politique, mais ce sont à des actes de gestion que nous avons procédé car, j'ai un mandat : celui de gérer et de redresser l'office.
Vous êtes un diplomate et consul général du Sénégal à New York. Quelle appréciation faites-vous de la visite du président Américain Barack Obama au Sénégal ?
Depuis que le Président Macky Sall est à la tête du pays, il y a une nouvelle définition des grands axes de la diplomatie sénégalaise, qui est faite dans la tranquillité, la discrétion et surtout, la bonne entente avec nos voisins immédiats. Il y a une mesure qui a été prise tout récemment : tous les diplomates, sur notre ceinture de sécurité aujourd'hui, l'actuel gouvernement a élevé leur traitement au niveau de Paris ou de Washington. Depuis les indépendances, c'était des postes considérés comme les plus secondaires. Aujourd'hui, ils sont au premier plan. pour leur prouver qu'ils sont aux avants postes de notre diplomatie, parce que nous voulons une diplomatie de bon voisinage avec les pays environnants. Donc, la venue du Président Obama n'est que le couronnement de ce que nous avons fait comme travail, pour relancer cette diplomatie, qui avait connu un ralentissement depuis 2009. Et le meilleur reste à venir.
Khalil DIEME
L'office du Lac de Guiers, en prince, son rôle n'est pas de donner de l'eau potable aux populations riveraines. Son rôle, c'est de planifier et gérer la ressource, c'est à dire, le Lac de Guiers, qui est le réservoir et le château d'eau de Dakar. Encore que Dakar ne prélève que très peu, sur le potentiel du Lac, qui est à 750 millions m3. Dakar ne prélève seulement que 185 mille m3 par jour. C'est un peu moins de 68 millions m3 par an, donc, c'est très peu. Le problème de l'approvisionnement en eau potable du Lac, tient à deux éléments : Ce n'est pas normal, que du point de vu éthique, on livre de l'eau à plus de 200 km du Lac, et que les populations, qui sont autour du Lac, ne boivent pas de l'eau potable. Le deuxième élément, notre mission, c'est de protéger la ressource, et de la préserver de la pollution pour les générations futures. Si des gens, autour du lac, n'ont pas d'eau, il va de soi, qu'ils vont assaillir le Lac pour prendre de l'eau, qui n'est pas de bonne qualité, et ces derniers risquent de détruire le Lac, parce qu'ils n'ont pas le choix. Sur fonds propres, nous avons lancé un appel d'offre pour approvisionner en eau, 31/110 villages avant la fin de cette année.
Tout récemment, vous avez procédé à des licenciements d'agents dits proches du coordinateur du PDS, pouvez vous expliquer les raisons de ces licenciements ?
Je n'avais pas procédé à des licenciements, mais plutôt à des restructurations. Et je ne suis pas la seule structure de l'Etat qui est confrontée aujourd'hui, à un sureffectif. A mon arrivée, j'ai trouvé que l'office n'avait pas de comptabilité depuis 2010, date de son lancement. 7 chauffeurs pour 5 véhicules, donc deux ne faisaient rien, 7 personnes pour nettoyer 8 pièces, c'est exagéré. Nous avons découvert 11 lignes téléphoniques directes, et plus de 25 cellulaires remis à chacun. Toute cette gabegie est derrière nous. Actuellement, nous avons réduit la consommation en énergie et en téléphone, pour faire face aux urgences. Ceux qui ont été licenciés, je ne savais pas que c'étaient des gens de Dagana, mais si on n'avait recruté, dans le passé que des agents fictifs, originaires de cette ville, s'il y a des départs, c'est forcément des gens de Dagana. Ce n'est pas politique, mais ce sont à des actes de gestion que nous avons procédé car, j'ai un mandat : celui de gérer et de redresser l'office.
Vous êtes un diplomate et consul général du Sénégal à New York. Quelle appréciation faites-vous de la visite du président Américain Barack Obama au Sénégal ?
Depuis que le Président Macky Sall est à la tête du pays, il y a une nouvelle définition des grands axes de la diplomatie sénégalaise, qui est faite dans la tranquillité, la discrétion et surtout, la bonne entente avec nos voisins immédiats. Il y a une mesure qui a été prise tout récemment : tous les diplomates, sur notre ceinture de sécurité aujourd'hui, l'actuel gouvernement a élevé leur traitement au niveau de Paris ou de Washington. Depuis les indépendances, c'était des postes considérés comme les plus secondaires. Aujourd'hui, ils sont au premier plan. pour leur prouver qu'ils sont aux avants postes de notre diplomatie, parce que nous voulons une diplomatie de bon voisinage avec les pays environnants. Donc, la venue du Président Obama n'est que le couronnement de ce que nous avons fait comme travail, pour relancer cette diplomatie, qui avait connu un ralentissement depuis 2009. Et le meilleur reste à venir.
Khalil DIEME