mis à jour le

Régiment de casques bleus, Bamako, 1er juillet 2013 / REUTERS
Régiment de casques bleus, Bamako, 1er juillet 2013 / REUTERS

La Misma devient Minusma: ce que ça va changer pour le Mali

La force militaire des Nations unies prend le relais de l'opération de stabilisation au Mali.

L’opération des Nations unies au Mali débute lundi 1er juillet 2013 pour une durée minimale de douze mois: la Minusma (Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali) remplace la Misma (Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine).

D’après RFI, les 5.800 soldats de la force panafricaine vont adopter les casques bleus de l’ONU et seront rejoints par des forces internationales, envoyées, entre autres, par le Bangladesh, la Chine, la Norvège ou encore le Burundi. A terme, 12.600 soldats et 1.440 policiers devront être déployés sur tout le pays.

Le site ajoute que les 3.200 militaires français encore sur le terrain pourront prêter main-forte à l’armée malienne et aux forces de la Minusma, mais la présence militaire française devrait progressivement diminuer pour atteindre 1.000 soldats d’ici la fin 2013. En ce qui concerne la Minusma, son retrait sera ordonné par le conseil de sécurité de l’ONU lorsqu’il jugera la situation suffisamment sécurisée, indique encore RFI.

Une cérémonie de transfert d’autorité entre les deux formations militaires s'st déroulée ce 1er juillet à Bamako. Plus qu’une formalité administrative, selon la radio: les postes de commandement sont modifiés et l’effectif des troupes sera doublé en quelques mois.

La Minusma est chargée de plusieurs missions: gérer le cantonnement des combattants touaregs du MNLA à Kidal, puis leur désarmement mais aussi assurer la sécurisation de l’élection présidentielle, qui devrait avoir lieu le 28 juillet 2013.

Les Maliens s’interrogent sur les changements que va apporter cette présence militaire à leur quotidien dans les villes de Bamako, Tombouctou ou Gao. D’après RFI, certains «plutôt patriotes, craignent de voir le Mali mis sous tutelle» et sa souveraineté bafouée par l’ingérence de la Minusma. D’autres, «les pragmatiques», préfèrent penser aux  retombées sur l’économie, l’emploi et la sécurité dans le pays.

Lu sur RFI

Slate Afrique

La rédaction de Slate Afrique.

Ses derniers articles: Des forces spéciales américaines combattent toujours les djihadistes au Mali  Les orphelinats africains ferment en masse et c'est une bonne nouvelle  La mort mystérieuse de l'ambassadeur russe au Soudan 

ONU

AFP

Darfour: UA et ONU préconisent la fin de la Minuad le 31 décembre

Darfour: UA et ONU préconisent la fin de la Minuad le 31 décembre

AFP

L'aveu du Cameroun du meurtre de civils par des soldats, un signal positif jugent ONU et ONG

L'aveu du Cameroun du meurtre de civils par des soldats, un signal positif jugent ONU et ONG

AFP

Le Kenya se retire de la force ONU au Soudan du Sud

Le Kenya se retire de la force ONU au Soudan du Sud

casques bleus

Zone de guerre

Comment la Centrafrique est devenue le théâtre des ambitions gabonaises

Comment la Centrafrique est devenue le théâtre des ambitions gabonaises

Viols

Comment l'ONU a changé son fusil d'épaule dans l'affaire des abus sexuels en Centrafrique

Comment l'ONU a changé son fusil d'épaule dans l'affaire des abus sexuels en Centrafrique

Désertion

Les jolis couacs de la Minusma

Les jolis couacs de la Minusma

crise malienne

Mali

Et si, finalement, c'est ATT qui avait raison?

Et si, finalement, c'est ATT qui avait raison?

Fiasco

Y a-t-il un plan B au Mali?

Y a-t-il un plan B au Mali?

remake?

Le Mali et le spectre de l'enfer de 2012

Le Mali et le spectre de l'enfer de 2012