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Essaouira est un aspirateur à esprits
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Auteur:
Hicham Oulmouddane
Invité:
Karim Ziad
Fonction:
Co-directeur du Festival gnaoua
Accroche:
Essaouira est un aspirateur à esprits
Ve, 06/28/2013 - 08:55
PV:
Avec sa bonhomie habituelle, Karim Ziad nous accueille par un "ça va l'kho ?", assaisonné d'un accent algérois pur jus. Dans la galaxie musicale, il fait figure de boîte à rythme multifonction. Bercé par les sons des seventies, il manie déjà très bien les baguettes dès l'âge de quinze ans. "A force de jouer dans les mariages, on apprend plusieurs astuces", lance-t-il l'air détaché. Il cultive alors sa passion pour le jazz-rock secrètement. "J'ai été bouleversé pas le son nouveau du groupe Weather Report", confie-t-il, un brin nostalgique. Pour perfectionner son jeu, il quitte son Algérie natale et rejoint Paris, où d'autres artistes comme Safy Boutella, Cheb Mami ou encore Khaled sont déjà installés. Ces derniers se l'arrachent et, grâce à son excellent kick, il se taille une bonne réputation dans le milieu du jazz français. Et le Maroc alors ?
"La rencontre avec les musiciens gnaouis est venue naturellement, c'est mon second pays", répond Karim qui, après un concert à Fès, s'est envolé pour Essaouira avant d'enchaîner avec Timitar. Un véritable nomade du rythme.
Non
Image article du jour:
Smyet bak ?Mustapha Ziad. Smyet mok?Malika. Nimirou d'la carte?Je ne le retiens jamais. Je n'en ai pas besoin, ici je suis dans mon pays (rire). Vous venez de donner un concert à Fès. Vous n'êtes pas censé être à Essaouira pour préparer le festival ?Oui, c'est vrai, mais je ne raterai pour rien au monde le Festival de Fès et son esprit particulier. On a joué devant 50 000 spectateurs et le public a été très réactif avec Hamid Kasri.