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Sur le toit d'un immeuble ou d'une maison, une femme pose, le buste dénudée. Derrière elle, les maisons basses d'une ville qui se trouverait au Maroc. «A priori Essaouira», soutient le site d'information H24.
«Il y aura des millions d'activistes seins nus. Nous serons des millions du Maroc à la Tunisie!», a-t-elle inscrit sur son buste en anglais.
Cette photographie, qui rappelle celle d'Amina Sbouï, représente une militante du groupe féministe Femen au Maroc, selon la page Facebook de Femen France. Il s'agirait de «la première topless Femen au Maroc pour la libération des femmes».
La publication de la photo, le 26 juin, n'a pas laissé les internautes indifférents, comme souvent lorsqu'on évoque les Femen. Incarcérée depuis le 19 mai pour avoir tagué Femen sur le muret d'un cimetière à Kairouan, la Tunisienne Amina «Tyler» Sbouï qui se présentait comme la première Femen Tunisie, croupit toujours en prison.
Le phénomène médiatique Femen peut-il gagner le Maroc? A-t-il vraiment gagné la Tunisie? Amina Sbouï est aujourd'hui seule, sans soutien populaire. Le 4 juillet prochain aura lieu le procès en appel pour possession de gaz lacrymogène. Soit plus d’un mois et demi après le procès en première instance.