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STRATEGIE - Après que leur marche a été interdite avec l’arrivée du président américain : L’opposition liste ses «maux» à Obama
C'est la presse américaine qui servira de courroie de transmission à l'opposition sénégalaise -privée de manifestation- auprès du Président Barack Obama. Le Pds et ses alliés de l'Irp (Initiative pour un rassemblement patriotique) ont décidé de livrer leurs complaintes au Président américain par le biais d'un texte qu'ils remettront aux journalistes américains.
L'opposition sursoit à sa décision de manifester durant les 48 heures de visite du Président des Etats-Unis, Barack Obama. Les mesures sécuritaires drastiques, imposées par les services américains, ont contraint les animateurs de l'initiative pour le rassemblement patriotique (Irp/Booloo taxawu askan wi) à changer leur fusil d'épaule. En lieu et place d'une marche dans les artères hyper sécurisées de la ville, le Parti démocratique sénégalais (Pds) et ses alliés ont opté pour une conférence de presse au cours de laquelle ils ont listé leurs «maux» à Obama. «Nous sommes une opposition pacifique. Compte tenu de la gravité des violations, on pouvait se montrer très violent sur le terrain. Mais nous avons décidé de tenir une conférence de presse», justifie Sitor Ndour, secrétaire général d'Elan.
Faute de pouvoir exposer leurs doléances au Président du «pays des libertés», l'opposition compte remettre leur cahier de complaintes à la presse américaine. Celle-ci leur servira de courroie de transmission pour montrer que le «Sénégal n'est pas un pays démocratique». «Nous allons livrer à Obama notre position sur la situation actuelle du pays par une privation de liberté des leaders de l'opposition. Ce sera un texte traduit en anglais que nous allons remettre aux journalistes américains et à la presse internationale», confie le coordonnateur du mouvement, Mamadou Diop Decroix d'Aj/pads.
Dans le texte en question, l'opposition fait remarquer d'emblée que «le pluralisme, la démocratie et les libertés sont en grand danger au Sénégal du fait d'un régime qui, incapable de respecter ses engagements électoraux liés à la cherté de la vie, à l'insécurité grandissante, à l'emploi des jeunes (...) s'acharne sur ses adversaires politiques». Avant de poursuivre : «les premiers prisonniers d'opinion depuis près de trois décennies sont enregistrés avec la réactivation de l'article 80 du code pénal et du délit d'offense au chef de l'Etat dont Bara Gaye est la première victime ... D'autres dont Karim Wade croupissent en prison pour délit d'enrichissement illicite sous les ordres d'un Tribunal d'exception, avec un procureur dont les accusations sont en train de couler comme château de cartes». De même, la liberté d'aller et de venir privée à certains leaders de l'opposition suspectés d'enrichissement illicite a été fustigée.
Le Quotidien
L'opposition sursoit à sa décision de manifester durant les 48 heures de visite du Président des Etats-Unis, Barack Obama. Les mesures sécuritaires drastiques, imposées par les services américains, ont contraint les animateurs de l'initiative pour le rassemblement patriotique (Irp/Booloo taxawu askan wi) à changer leur fusil d'épaule. En lieu et place d'une marche dans les artères hyper sécurisées de la ville, le Parti démocratique sénégalais (Pds) et ses alliés ont opté pour une conférence de presse au cours de laquelle ils ont listé leurs «maux» à Obama. «Nous sommes une opposition pacifique. Compte tenu de la gravité des violations, on pouvait se montrer très violent sur le terrain. Mais nous avons décidé de tenir une conférence de presse», justifie Sitor Ndour, secrétaire général d'Elan.
Faute de pouvoir exposer leurs doléances au Président du «pays des libertés», l'opposition compte remettre leur cahier de complaintes à la presse américaine. Celle-ci leur servira de courroie de transmission pour montrer que le «Sénégal n'est pas un pays démocratique». «Nous allons livrer à Obama notre position sur la situation actuelle du pays par une privation de liberté des leaders de l'opposition. Ce sera un texte traduit en anglais que nous allons remettre aux journalistes américains et à la presse internationale», confie le coordonnateur du mouvement, Mamadou Diop Decroix d'Aj/pads.
Dans le texte en question, l'opposition fait remarquer d'emblée que «le pluralisme, la démocratie et les libertés sont en grand danger au Sénégal du fait d'un régime qui, incapable de respecter ses engagements électoraux liés à la cherté de la vie, à l'insécurité grandissante, à l'emploi des jeunes (...) s'acharne sur ses adversaires politiques». Avant de poursuivre : «les premiers prisonniers d'opinion depuis près de trois décennies sont enregistrés avec la réactivation de l'article 80 du code pénal et du délit d'offense au chef de l'Etat dont Bara Gaye est la première victime ... D'autres dont Karim Wade croupissent en prison pour délit d'enrichissement illicite sous les ordres d'un Tribunal d'exception, avec un procureur dont les accusations sont en train de couler comme château de cartes». De même, la liberté d'aller et de venir privée à certains leaders de l'opposition suspectés d'enrichissement illicite a été fustigée.
Le Quotidien