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Angola : le gouvernement accuse l'immigration clandestine de menacer la stabilité
Des candidats à l'immigration clandestine sur une embarcation de fortune interceptés au large de l'Angola|Photo d'archives
Le gouvernement angolais s'alarme au sujet de l'immigration clandestine qu'il considère comme « une menace à la stabilité politique, économique et sociale ainsi qu'à la sécurité nationale et au développement », selon le ministre de l'intérieur Ângelo Veiga Tavares. Le ministre qui s'exprimait à l'occasion du séminaire sur la problématique du droit d'asile et du statut de réfugié en Angola, a insisté sur ce phénomène qui « menace également les piliers de l'organisation de l'État angolais et les valeurs de la société ».
Les autorités angolaises soulignent que la plupart des étrangers qui demandent l'asile en Angola le font pour des motifs purement économiques dans la mesure où ils s'adonnent ensuite à des activités commerciales, notamment à la recherche et au trafic illégal des diamants, ainsi qu'à d'autres types d'actes répréhensibles.
Une commission interministérielle pour l'étude et la révision de la loi sur le statut de réfugié a été mise en place sur décret présidentiel. Cette commission est chargée d'établir un diagnostic sur la situation des réfugiés et des requérants d'asile en Angola. Son objectif est de mener une étude comparative sur l'immigration face à la réalité politique, économique et sociale du pays, à travers la collecte et le croisement de données statistiques, interviews, visites dans les centres d'accueil et camps de réfugiés.|Jossart Muanza(AEM)
Une commission interministérielle pour l'étude et la révision de la loi sur le statut de réfugié a été mise en place sur décret présidentiel. Cette commission est chargée d'établir un diagnostic sur la situation des réfugiés et des requérants d'asile en Angola. Son objectif est de mener une étude comparative sur l'immigration face à la réalité politique, économique et sociale du pays, à travers la collecte et le croisement de données statistiques, interviews, visites dans les centres d'accueil et camps de réfugiés.|Jossart Muanza(AEM)